Mardi, 23 avril 2024

Bilan positif pour l’Institut national des mines

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Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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Le 20 décembre 2022, l’Institut national des mines du Québec (INM) a publié un bilan positif de l’année passée, marquée par de nombreux travaux importants menés par son équipe.

L’année a débuté avec la nomination de Christine Duchesneau en tant que première femme à la tête de l’organisation en tant que présidente-directrice générale. Selon Michel Laplace, vice-président du conseil d’administration de l’INM, « sa volonté de parfaire la formation minière au Québec afin de répondre aux enjeux du secteur minier québécois, sa détermination et sa rigueur à offrir des travaux ambitieux et son expérience au gouvernement du Québec ont permis de jeter des bases solides d’une année pour l’Institut en transition vers une toute nouvelle planification stratégique ».

Au cours de l’année 2022, l’INM a également mené des consultations dans les principales régions minières du Québec afin de mieux comprendre les enjeux et les préoccupations de ses partenaires. Grâce à ces consultations, l’INM a pu discuter de questions telles que le mandat de l’organisation, son positionnement, ses recherches et l’actualisation de son offre de formation pour renforcer la compétitivité de l’industrie minière. Plus de 50 participants ont souligné la qualité et l’utilité du travail de l’INM.

En plus de ces consultations, l’INM a également collaboré à la publication de l’ouvrage « Modèle d’intervention − L’insertion sociale et professionnelle des travailleurs autochtones: des pistes claires pour contribuer concrètement et efficacement » de Dre Émilie Deschênes, professeure universitaire. L’INM s’est particulièrement intéressé à l’employabilité de la main-d’œuvre autochtone sous l’angle de la formation dans cet ouvrage, réalisé en partenariat avec la Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du Québec.

En outre, l’INM a organisé plusieurs événements au cours de l’année, tels que la Journée de la recherche en mines, la Semaine de l’industrie minière et une conférence sur la gestion des sous-sols. L’INM a également lancé un programme de bourses pour les étudiants universitaires qui souhaitent poursuivre une carrière dans l’industrie minière au Québec.

En conclusion, il est évident que la place des engins miniers hybrides et électriques dans les mines au Québec est de plus en plus importante. Selon le rapport de l’Institut national des mines, il y aura un besoin croissant de personnel qualifié dans ce domaine d’ici 2030. Pour répondre à cette demande, l’Institut a recommandé aux ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de soutenir des initiatives de formation telles que des programmes d’attestations d’études professionnelles et collégiales. De plus, l’étude de l’Université de Sherbrooke sur le parcours en reconnaissance des acquis et des compétences dans le secteur minier a révélé que la démarche est encore peu connue du grand public et que peu d’employeurs du secteur minier font la promotion de cette option de formation pour leur personnel. Il est donc essentiel de sensibiliser davantage les travailleurs et le grand public à l’importance de la formation dans le secteur minier et aux différentes options qui leur sont offertes pour obtenir une qualification professionnelle.