Dimanche, 8 décembre 2024

Le Refuge Jeunesse de Malartic lance un cri du coeur

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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Le Refuge Jeunesse de Malartic lance un véritable cri du cœur, dans une lettre ouverte publiée sur les réseaux sociaux mardi, la directrice,Brigitte Bélanger annonce que faute de financement, un poste devra être coupé à la maison des jeunes.

«J’ai la déception de vous apprendre qu’un poste d’animateur-jeunesse au sein de notre maison des jeunes est coupé pour une période déterminée en raison d’un manque de sous auprès de nos partenaires financiers. Cette ressource représente une présence de 30 heures semaine à la maison des jeunes pour animer des activités, faire respecter les lois internes, faire de l’écoute active auprès des jeunes et les référer aux bonnes ressources selon les problématiques qu’ils vivent.» mentionne-t’elle

Évidemment une mise à pied du genre aura des répercussions sur les services offerts. Selon la lettre, le 1er septembre 2016 la ressource devra être coupée pour une durée de 12 à 15 semaines. Le Refuge Jeunesse devra alors fermer ses portes au minimum deux soirs par semaine. Madame Bélanger explique également que la situation entraîne aussi des conséquences au niveau humain, ajoutant qu’un animateur  est aux yeux des jeunes est un genre d’ami tout spécial.

«Je n’arrive pas à croire que dans une municipalité grandissante comme la nôtre que le seul lieu de rassemblement pour nos adolescents est dans l’obligation de couper des heures de service. Refuge Jeunesse a trente ans d’existence cette année en 2016 et combien longtemps nous étions une des rares maisons de jeunes de l’Abitibi à ouvrir nos portes à tous les jours pour nos jeunes. C’est difficile de voir qu’avec le temps on doit régresser (…) N’y a t’-il pas une entreprise, un partenariat possible pour assurer cette ressource pour les jeunes chez nous ? » ajoute Brigitte Bélanger

Dans sa lettre ouverte, la directrice de l’organisme explique que la situation est en partie causée par des coupures provenant de Centraide Abitibi Témiscamingue et Nord-du-Québec et de la Ville de Malartic.