Jeudi, 5 décembre 2024

Des parents d’Amos ne veulent pas perdre leur terrain vert pour des logements sociaux

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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En rouge, le terrain dont il est question dans cette situation

Près de quarante parents d’enfants qui fréquentent l’école Christ-Roi et l’école Alternative d’Amos se sont présentés au conseil municipal hier soir pour exprimer leur mécontentement face à l’emplacement choisi pour la construction d’un immeuble de 24 logements sociaux.

Tout au long de la période de questions, les parents et membres des conseils d’établissements des 2 écoles ont mentionné leur craintes de voir une augmentation de la circulation dans le secteur ainsi que la disparition d’un espace vert dans l’Ouest de la Ville. Ils affirment que celui-ci était utilisé, été comme hiver pour faire bouger les 240 jeunes qui fréquentent les établissements scolaires du secteur.

Le maire Sébastien D’Astous a tout d’abord présenté un historique du dossier, expliquant au passage que plusieurs avenues ont été étudiées pour le projet de logements sociaux avant que cet emplacement soit retenu. Ce dernier a aussi expliqué que le terrain de Baseball dont il est question dans la présente situation n’était plus utilisé par le club local. Il a également dévoilé qu’il était aussi question d’un possible agrandissement de la clinique de santé située face au centre hospitalier. Le terrain en question est actuellement la propriété de la Commission Scolaire Harricana (CSH) et ferait partie d’une transaction entre 3 parties. Monsieur D’Astous a également soulevé la possibilité que la Ville d’Amos soit privée de la subvention pour la construction du bâtiment si elle se retrouve sans terrain pour les construire.

Les parents ont alors dénoncé le fait de ne pas avoir été consultés sur la localisation du projet autant par la CSH que par la Ville . Ils ont convenu que le besoin de ces logements était bel et bien présent et affirmés ne pas être contre le développement de ceux-ci. Ils ont toutefois mentionné qu’ils souhaitaient éviter de mettre l’avenir de leur enfants de côté pour la création de ceux-ci.

L’ensemble des gens présents sur place hier, autant du côté municipal que citoyen, étaient en accord pour dire que le nombre de parcs et espaces verts du côté Ouest de la rivière Harricana était plutôt limité. Les parents demandent actuellement à être consulté avant la suite des choses, le conseil municipal se penchera pour sa part plus en profondeur sur le dossier.