L’IRM restera mobile : une décision qui suscite la grogne à Amos
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) a annoncé ce matin la décision du ministre Gaétan Barrette, de conserver un appareil d’Imagerie par résonance magnétique (IRM) mobile en région. Cette annonce fait opposition avec ce qui avait été annoncé par le Centre en septembre dernier. Le conseil d’administration avait à ce moment prit la décision d’implanter, de façon permanente l’appareil au centre hospitalier d’Amos. Dans un sommaire exécutif produit par le CISSSAT plus tôt cette année, il est indiqué qu’une installation fixe permettrait une meilleure efficacité clinique.
Dans un point de presse conjoint, le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron et le maire d’Amos, Sébastien D’Astous ont exprimé leur mécontentement face à la décision.
«Très, très déçu ce matin de ce renversement de décision, je somme le ministre Barrette de revenir sur sa décision et de suivre l’étude clinique et reconsidérer le fait qu’on souhaite que la résonance magnétique soit fixée à Amos » a exprimé le maire d’Amos, Sébastien D’Astous
La Ville s’était d’ailleurs engagée envers la Fondation hospitalière d’Amos pour un montant de 280 000 $ sur 10 ans dans le but d’obtenir un appareil fixe à Amos. Le député n’y est pas allé de main morte non plus à l’endroit du ministre Barrette, affirmant que la décision avait été prise sans considération du travail qui avait été fait par les instances régionales.
« Encore une fois, le ministre Barrette démontre clairement qu’il ne respecte pas la structure qu’il a lui-même mis en place. Quand le CISSS, appuyé de la direction générale du ministère recommande un projet, il faut savoir écouter les autorités compétentes. Ça ne fait pas sérieux qu’une visite en région, même accompagné d’un Conseil des ministres entier, et probablement de pressions politiques partisanes, fasse virer le tout à 180 degrés », a dénoncé François Gendron.