Dimanche, 24 novembre 2024

Main d’oeuvre : entrepreneurs à la recherche de solutions

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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Plus de 200 personnes étaient réunies mardi à Amos pour discuter d’une problématique qui frappe actuellement de plein fouet les employeurs de la région : une pénurie de main d’oeuvre. Tout au long de la journée, différents conférenciers et intervenants du milieu ont présenté le sujet sous toutes ses coutures afin de tenter de trouver collectivement des pistes de solutions.

Le maire Sébastien D’Astous a débuté la journée avec un «électrochoc matinal» . Il a rapidement fait la mise en contexte de l’activité qui découle d’une rencontre tenue le 21 décembre par les différents partenaires du milieu. Le constat qui avait été fait à ce moment était assez simple : « si on ne fait rien, on va frapper un mur» mentionne le maire D’Astous. Il a profité de son court passage sur scène pour présenter les chiffres d’un récent sondage réalisé par le Mouvement de la relève d’Amos-région auprès d’une centaine d’entreprise. Au final, c’est plus de 62% d’entre-elles qui étaient à la recherche d’au moins un employé.

Isabelle Leblanc, ambassadrice du colloque est quant à elle venu entretenir le public sur son expérience personnelle de recrutement d’employés. La propriétaire de plusieurs restaurants McDonald’s en région a entre autres parlé du choix de fermer l’un de ses établissement de Val-d’Or face à un manque criant de travailleurs. Elle a également expliqué les initiatives mises en place dans ses restaurants pour fidéliser ses employés en plus d’aborder le sujet de l’embauche de travailleurs étrangers.

Tout au long de la journée, des thèmes sont revenus régulièrement au fil des orateurs. La mobilité accrue de la main d’oeuvre, l’adaptation des employeurs envers les nouvelles générations et les stratégies à adopter ont d’ailleurs retenu l’attention. Moins de C.V., plus de contacts directs, voilà le message que certains ont lancé. Les entrepreneur ont également été sensibilisés à l’embauche de gens de 55 ans et plus, de membres des communautés autochtones et de jeunes. Ils ont été incités à être à l’écoute des différents besoins des travailleurs de toutes les générations.