Jeudi, 19 septembre 2024

Mort de Simon Vienneau-Fréchette, la méthode de travail est en cause

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a dévoilé ce matin les conclusions de son enquête sur l’accident de travail qui a coûté la vie de Simon Vienneau-Fréchette le 6 septembre dernier dans un champ de St-Marc-de-Figuery.

Alors qu’il s’affairait au chargement d’une roue de moissonneuse-batteuse à l’aide d’un camion-grue, il a été mortellement écrasé entre le manipulateur qui tient la roue et le poste de commande de la flèche articulée du camion. La CNESST a retenu la méthode de travail comme principale cause de l’accident.

Lors de cette opération, le travailleur de l’entreprise Pneus GBM d’Amos était placé au poste de commande de la flèche articulée dans une zone de coincement.

«Il avait la main gauche sur un levier de commande et se tournait vers sa droite en direction du manipulateur, qui était derrière lui. Lors de cette action, sa main gauche a enclenché dans sa direction le levier de commande qui actionnait la flèche articulée. À ce moment, le manipulateur a poussé le travailleur sur le panneau de commande, alors que la flèche articulée continuait sa course. Le manipulateur a écrasé mortellement le travailleur sur le poste de commande.» mentionne la CNESST

À la suite de l’accident, la CNESST  a procédé à une saisie du camion-grue en question pour inspection et expertise. Une décision a ensuite été rendue avec le rapport d’expertise, interdisant l’utilisation de la flèche articulée du véhicule lourd. Un scellé y a d’ailleurs été apposé. La CNESST a également délivré un constat d’infraction à l’employeur.  Pour une infraction du genre, le montant peut varier de 16 317 $ à 65 269 $ pour une première infraction et peut atteindre 326 349 $ en cas de récidive.