Jeudi, 21 novembre 2024

Rencontre au sommet à Val-d’Or

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Francois Munger
Francois Munger
MédiAT
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Les représentant des différentes communautés autochtones de la région ont profité du passage du caucus libéral à Val-d’Or pour faire valoir leurs droits et leurs besoins face à ce qu’ils qualifient de crise sociale dans leurs communautés. Une rencontre entre élus provinciaux et chefs des communautés a d’ailleurs eu lieu ce matin à l’intérieur des murs de l’hôtel Forestel de Val-d’Or. Le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil a également assisté à l’événement.

« Nous sommes satisfaits de la rencontre. Nous avons le sentiment d’avoir été entendus par le gouvernement. Maintenant, les élus québécois ne doivent plus nous ignorer. Nous leur avons parlé de nos difficultés sociales, de la pauvreté, des solutions imposées sans nous consulter par des services sociaux qui engendrent des problèmes parfois encore pires au sein des familles. Le gouvernement doit nous consulter. Il faut passer de la parole aux actes. Le gouvernement doit s’engager concrètement pour que nous puissions parler d’une véritable réconciliation. Nos enfants doivent bénéficier des mêmes droits et des mêmes ressources que les autres; il en va de leur avenir et de la préservation de la richesse de notre culture », a déclaré Adrienne Jérôme, Cheffe de Lac‐Simon.

Plusieurs familles Anishnabeg étaient également réunies à Val-d’Or pour accueillir les Libéraux. Unis derrière leurs chefs, ils ont présenté le message « KWE, MINO PIJAJ ! BIENVENUE ! VOUS ÊTES EN TERRITOIRE ANISHNABE ». Ils ont également exprimé le souhait de voir le Gouvernement agir en vue de solutions durables pour une meilleure cohabitation avec les Premières Nations.

Plus tôt cette semaine, les Chefs Adrienne Jérôme et David Kistabish, respectivement chefs des communautés de Lac‐Simon et d’Abitibiwinni avaient lancé l’invitation aux élus en vue de leur faire visiter la communauté de Lac‐Simon . Finalement, ce sont plutôt les chefs qui ont été invités à l’ouverture de la rencontre du caucus.

« Les Anishnabeg ne sont plus le peuple invisible. Les gouvernements ont le devoir de nous inclure et de nous considérer comme des partenaires incontournables. Nous avons rappelé au caucus qu’ils ont des responsabilités, que les industries doivent s’entendre avec nous pour exploiter notre territoire et que le gouvernement doit faire respecter ses propres lois. Nous ne sommes pas contre un développement du territoire lorsque ce dernier est fait dans le respect de nos modes de vie. Par contre, nous devons être partie prenante de l’exploitation et de l’utilisation de notre territoire ancestral. C’est non‐négociable », a ajouté David Kistabish, Chef d’Abitibiwinni.