Du sang, de l’essence et du feu dans le dernier clip de Bojo’s film
Bojo’s film dévoilait hier son plus récent clip GOD, BLOOD AND GASOLINE mettant en vedette Véronique Filion et Pier-Anthony Breton et François Bédard. Inspiré d’une vieille musique blues Sud-Américaine, les créateurs Michelle Beaudoin et Marc-Antoine Jodoin présentent donc le fruit d’un peu plus de deux ans de travail.
« Ça faisait quelques mois que je découvrais cet univers et qu’on planifiait un voyage en Nouvelle Orléans où cette culture blues et biblique est très présente. La chanson qui m’a
accroché particulièrement et sur laquelle l’histoire fut écrite a été « If God Don’t Follow Me » de Trubdr. Adam Road. C’est d’ailleurs cette chanson qu’on retrouve aujourd’hui dans le vidéo. » mentionne Michelle Beaudoin
Les premiers mois de production ont été consacrés à l’écriture du script, l’équipe s’est ensuite attaquée à la préparation des storyboards (scènes en dessins) et des moodboards (tableaux d’humeur, couleurs, vêtements, acessoires). La recherche d’acteurs a ensuite débutée, il y a environ un an. Les producteurs ont rapidement trouvé le casting pour la réalisation du vidéoclip.
Véronique Filion et Pier-Anthony Breton ont tous deux de l’expérience en acting grâce à l’école de théâtre La Rallonge et les Productions du Raccourci . François Bédard, habile avec le feu et le jeu fait quant à lui partie intégrante du Cirque des frères Collini de Rouyn-Noranda.
«On savait qu’on aurait besoin de beaucoup de maquillage d’effets spéciaux et c’était extrêmement important pour nous d’avoir un standard de qualité élevé pour le maquillage, pour qu’il est l’air le plus réaliste possible. On a du se rendre a Montréal pour l’achat de maquillage d’effets spéciaux de cinéma ainsi que pour les costumes. C’est à l’aide d’un open casting call qu’on a réussit à dénicher la talentueuse maquilleuse Joanne Forest, qui s’est occupé de tous les effets de maquillage présent dans le film.» ajoute Michelle Beaudoin
Marc-Antoine et Michelle ont pu compter sur l’aide de David Rouillard, Steve Lévesque et Katie Nash dans lors du tournage réalisé l’été dernier.
Trouver une voiture ancienne qu’il était possible de déplacer dans une gravière n’était pas non plus tâche facile pour les producteurs. Après un moment de discussions, ils ont finalement pu sécuriser une Dodge Coronet 500 de l’année 1967 pour figurer dans le court film grâce à Ken Morin de Val-d’Or.
La trame sonore s’est avéré être un véritable défi pour Bojo’s film.
«Bien que le scénario ait été écrit sur la chanson d’Adam Road, elle n’était pas une option, ne cadrant pas dans notre budget. On a d’abord collaboré avec un musicien compositeur de Montréal, Simon Ouellette, qui a mit beaucoup de temps dans ce projet et envers qui on est très reconnaissants, toutefois, plusieurs difficultés sont survenues et il n’a finalement pas été possible de continuer sur cette voie. Plusieurs versions au montage ont été effectuées sur diverses musiques et aucune n’étaient à la hauteur de la version qu’on a réalisé sur la chanson initiale. On a décidé de contacter Adam Road et de lui présenter notre projet, il a été très compréhensif de notre situation budgétaire et a aimé notre énergie. Touché par le fait que sa chanson ait inspirée de jeunes artistes dans un autre coin du monde, parlant une autre langue, il a choisi de nous encourager et de nous faire un prix pour l’utilisation de sa musique. Bien qu’elle toujours au dessus du budget initial, elle était au moins plus accessible et le film ne pouvait exister sans elle. » explique monsieur Jodoin
Les effets spéciaux ont pour leur part demandé beaucoup d’apprentissage à l’équipe de Michelle et Marc-Antoine, plusieurs mois ont été nécessaire à la post-production. Le film final en est à sa 8e version.
VISIONNEZ LE VIDÉOCLIP ICI
LES COULISSES
L’équipe de Bojo’s film nous a donné accès aux photos des coulisses du tournage, voyez comment ont été réalisés les maquillages, les scènes et autre.