Benjamin Turcotte et Florence Corbeil deviennent les deux nouveaux porte-paroles de Québec solidaire en Abitibi-Est. L’objectif est rien de moins que de gagner la circonscription en vue de 2022.
Benjamin Turcotte est un enseignant au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue de 34 ans alors que Florence Corbeil est âgée de seulement 19 ans.
Justice sociale et environnement d’abord
«J’ai eu envie de m’engager dans Québec solidaire parce que c’est un parti qui a toujours rejoint mes valeurs, a indiqué la jeune étudiante. Je trouve important de soutenir un parti politique qui représente vraiment le peuple, qui est différent des autres à sa manière. C’est également celui qui prend le plus au sérieux la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés, un enjeu qui me préoccupe beaucoup. »
Pour Benjamin Turcotte, l’environnement et la justice sociale sont les valeurs qui ont guidé son choix. «J’ai l’intention de suivre les différents dossiers qui touchent notre circonscription et de veiller aux intérêts de toutes et de tous, en ayant toujours la tête tournée vers l’avenir, a-t-il mentionné. Les prises de positions récentes du gouvernement caquiste m’inquiètent, que ce soit son inaction sur la question des changements climatiques ou la surabondance de maladresses qui semblent diviser la population québécoise plus que servir les intérêts du plus grand nombre.
«Mauvaise gestion du caribou»
M. Turcotte en a profité pour commenter le dossier du caribou forestier qui a mis dans l’embarras le ministre régional et député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour. «Les dernières semaines semblent avoir été éprouvantes pour le ministre Dufour, j’ose espérer que sa gestion du dossier des caribous ne sera pas représentative du reste de son mandat, parce que ça a été un désastre, a-t-il déclaré. Les attaques contre les chercheurs, même s’il y a eu excuses, ce que je salue, ne devraient jamais avoir eu lieu.»
Le travail risque d’être colossal pour les deux porte-paroles. L’organisation d’Abitibi-Est s’est fixée comme objectif de remporter le comté aux prochaines élections. Pour y arriver, ils souhaitent d’abord augmenter le nombre de membres ainsi que son financement. «Il existe une corrélation très claire entre le nombre de membres actifs dans une circonscription et la probabilité de gagner une élection sur ledit territoire, a-t-on mentionné dans un communiqué. On vise actuellement à doubler, voire tripler le nombre de membres dans Abitibi-Est.»