Des employés du domaine public manifestent à Amos
Plusieurs dizaines de manifestants ont répondu à l’appel de la CSN aujourd’hui et ont exprimé leur mécontentement face aux négociations dans le secteur public avec le gouvernement Legault. Les membres du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que ceux du domaine de l’éducation, actuellement en négociation pour le renouvellement des conventions collectives, sont venus demander de meilleures conditions de travail.
Les manifestants ont entre autres voulu exprimer que selon-eux, il y a urgence d’agir et qu’il faut plus d’appui aux services publiques. Dans de brefs discours, il était possible de constater que ces travailleurs se disent à bout de souffle, surtout avec les bouleversements engendrés par la pandémie.
« M. Legault l’a dit à maintes reprises : nous sommes arrivés dans cette crise avec des réseaux fragilisés et c’est pourquoi il a dû, au cours des derniers mois, prendre des décisions qui, à leur tour, ébranlent l’ensemble du Québec. Pensons à toutes les activités commerciales mises en suspens et les impacts que cela entraîne sur notre économie. Pensons aussi à nos services publics qui s’écroulent depuis trop longtemps. Aujourd’hui, on voit l’étendue des dégâts et c’est toute la population qui en souffre ». mentionne Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN)
Une pellicule de lettrage a été apposée dans les fenêtres du bureau de la députée provinciale Suzanne Blais. Il était possible de lire sur celle-ci le message «Négocie sinon, ça va mal aller» . De son côté, la députée d’Abitibi-Ouest n’était pas à son bureau, celui-ci étant généralement ouvert en semaine seulement.