Des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) se mobilisent aujourd’hui devant l’hôpital d’Amos pour passer un message clair au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.
Les responsables du mouvement souhaitent souligner l’anniversaire du dépôt de ses demandes pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public.
« Après un an de pourparlers infructueux, nous demandons au gouvernement Legault de mettre fin à cette mascarade! Nous voulons une véritable négociation, des travaux soutenus et un retour du gouvernement sur les demandes que nous avons présentées pour sauver le réseau de la santé et des services sociaux, qui continue de se diriger droit dans le mur. Il faut donner un solide coup de barre en matière d’attraction et de rétention du personnel car la pénurie de main-d’œuvre et la surcharge de travail qui en découle écrasent actuellement nos membres », indique Claudie Beaudoin, représentante nationale de l’APTS par voie de communiqué.
Les manifestants ont choisi de manifester à Amos, alors que le bureau de la PDG du CISSSAT, Caroline Roy s’y retrouve.
« Travailler à se rendre malade, c’est terminé! Les directions d’établissement sont aux premières loges pour constater que le réseau est sous respirateur artificiel. Nous demandons à notre PDG de reconnaître l’urgence de mettre fin à la surcharge de travail et de demander à la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, et au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, de mettre en place de véritables mesures d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. C’est la survie de nos services qui est en jeu », a conclu Claudie Beaudoin.
En Abitibi-Témiscamingue, l’APTS représente 1600 membres actifs qui offrent entre autres des services en matière de diagnostic, de réadaptation, de nutrition, d’intervention psychosociale, de soutien clinique et de prévention,