Samedi, 23 novembre 2024

Le CISSS-AT persiste : Pas encore de cas de Covid-19 en région

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Mathieu Proulx
Mathieu Proulx
MédiAT
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En réaction aux nombreux commentaires et inquiétudes émis sur les réseaux sociaux, la directrice des services professionnels et de l’enseignement universitaire, Dre Annie Léger persiste et signe : il n’y a toujours aucun de la Covid-19 en Abitibi-Témiscamingue. Mme Léger confirme aussi la ligne 1-877 et le 811. Une nouvelle ligne verra le jour d’ici quelques heures.

Le Centre intégré de Santé et des Services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) a tenu un premier point de presse quotidien cet après-midi. L’événement sera répété quatre fois par semaine jusqu’à la fin de la période de crise. «Il n’y a toujours aucun cas en Abitibi-Témiscamingue, a-t-elle assuré. Nous savons aussi que les gens ont beaucoup de difficulté à avoir la ligne que ce soit le 811 ou encore la ligne 1-877-644-4545.»

Léger insiste toutefois : si vous sentez que vous avez des symptômes. Appelez et si ça ne fonctionne pas, réessayez. «Il n’y a pas d’urgence, a-t-elle poursuivi. SI vous restez à la maison, vous pouvez prendre le temps pour obtenir votre rendez-vous et le dépistage.»

Un nouveau numéro dédié à la prise de rendez-vous sera également mis en fonction dans les prochains jours, voire les prochaines heures.

Afin d’éviter une pénurie de masques et d’équipements de protection, le CISSS évalue maintenant la possibilité pour annuler des chirurgies électives ou non-urgentes. «On veut minimiser l’utilisation de nos équipements de protection», a-t-elle expliqué.

Rumeurs sur les réseaux sociaux

Plusieurs commentaires sont émis par des citoyens et même des professionnels du réseau de la santé en Abitibi-Témiscamingue à l’effet que l’organisation cacherait des cas. Mme Léger insiste et demande à ces gens d’aller chercher l’information là où elle est.

Au niveau des ressources humaines, on veut aussi faire taire certaines rumeurs comme quoi certains travailleurs travailleraient malgré qu’ils soient revenus de l’étranger. Mme Léger assure que non et que les besoins en ressources humaines sont répondues. «La directrice de Ressources humaines pourra mieux répondre, mais de mon côté, chaque fois que j’ai besoin de personnel, je l’obtiens.»

Des cliniques spéciales seront aussi bientôt mis en fonction afin de libérer les urgences des tests de dépistage.