La communauté se mobilise pour réduire la vitesse sur la 109
Une centaine de citoyens et élus du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni sont descendus sur la route 109 et les rues de la ville d’Amos lundi matin, sous le soleil, dans le cadre d’une manifestation et marche pacifique. Les participants souhaitaient envoyer un message clair au ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, demandant une intervention rapide et des mesures d’atténuation de la vitesse sur la Route 109 près de Pikogan. Le tout se tenait alors qu’un piéton avait été happé mortellement sur ce tronçon en avril.
Les élus demandent de faire passer la limite de vitesse de 90 à 70 km/h, d’ajouter un feu jaune à l’entrée de la communauté autochtone et d’ajouter des affiches de sensibilisation en bordure de route afin de passer le message aux automobilistes de ralentir.
Le maire d’Amos, Sébastien D’Astous a uni sa voix a celle de la cheffe de la Première Nation Abitibiwinni, Monik Kistabish, devant les bureaux de Mme Suzanne Blais, Députée d’Abitibi-Ouest, pour exprimer la nécessité de l’intervention du ministère. Une intervention qui est d’ailleurs jugée comme minime et à peu de coûts par les élus locaux.
Un cercueil symbolique a été déposé devant le bureau de la députée provinciale pour représenter chacune des victimes décédées sur le tronçon de route. Les noms des défunts y étaient apposés.