Les travailleurs en CPE syndiqués à la CSN manifestent
Sans convention collective depuis plus de 18 mois, les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) syndiqués à la CSN ont décidé d’accentuer la pression sur le gouvernement du Québec et manifestent en ce vendredi à Amos. Ils se sont rendus au bureau de la députée Suzanne Blais pour déposer leurs demandes. Madame Blais n’était cependant pas à son bureau, c’est donc une employée qui a reçu les manifestants
« Le manque de main-d’œuvre est criant dans les CPE de la région et, malheureusement, les offres déposées par le gouvernement à ce jour sont nettement insuffisantes pour renverser cette tendance et assurer la pérennité du réseau », déplore Roxanne Brassard vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et services sociaux (FSSS-CSN).
Selon la CSN, les négociations stagnent depuis plusieurs mois et la situation continue d’empirer sur le terrain dans le dossier des 11 000 travailleurs des CPE du Québec.
« Nos membres dans la région ont voté en faveur de la grève à 91 %. Ça démontre bien à quel point ils sont au bout du rouleau, explique Félix-Antoine Lafleur président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN (CCATNQ-CSN) . Le gouvernement Legault doit arriver avec des offres raisonnables plutôt que d’essayer de presser le citron encore plus et de risquer de pousser vers la sortie les travailleuses et les travailleurs qui tiennent le réseau à bout de bras. »
Les membres affiliés à la CSN revendiquent une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Les représentants syndicaux demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants avec le respect des ratios pour la sécurité des tout-petits.