Vendredi, 6 décembre 2024

Béatriz Mediavilla reçoit le Prix Artiste de l’année en Abitibi-Témiscamingue

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Béatriz Mediavilla, cinéaste et artiste multidisciplinaire de la région, a reçu le Prix du CALQ – Artiste de l’année en Abitibi-Témiscamingue.

Elle l’a obtenu lors du Prix d’excellence en arts et culture de l’Abitibi-Témiscamingue, organisé par le Conseil de la culture de la région. Elle a également eu droit à 10 000$ dont elle n’a pas encore choisi l’utilisation.

Cette dernière confie ne pas encore avoir réalisé ce qui lui arrive :

« Ça vient d’arriver, donc je n’ai pas eu le temps encore, on dirait, même, à la limite, de réaliser l’importance de la bourse. [..] C’est une très, très grande reconnaissance. […] Au départ, ils sélectionnent trois finalistes et c’était Serge Bordeleau et Dominique Leclerc qui étaient les finalistes avec moi. Ce sont deux artistes qui ont un super beau parcours. […] Pour moi, d’avoir été nominée avec ces deux personnes-là, j’étais vraiment honorée de ça. »

Madame Mediavilla affirme que le cinéma est pour elle une manière de rejoindre les gens et d’exprimer quelque chose. C’est notamment le cas avec Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres, qui a su retenir l’attention du jury du CALQ. Ces derniers confient à propos de la cinéaste :

« Béatriz Mediavilla possède une vision novatrice ainsi qu’une signature très personnelle, autant dans son travail de cinéaste que dans celui d’écrivaine ou de chorégraphe. Elle a connu un véritable foisonnement créatif au cours de la dernière année. Ses œuvres ont été applaudies au-delà de nos frontières, plus particulièrement son film Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres, qui a été sélectionné dans de nombreux festivals. »

Les cinéastes de la région se heurtent parfois à certaines contraintes, souligne l’artiste, qui invite tout de même les personnes souhaitant se lancer dans le cinéma à le faire.

« C’est sûr qu’en faisant un cinéma plus territorial, plus régional, qui est loin de Montréal, souvent, on peut avoir l’impression qu’on est désavantagés sur certains aspects, mais il y a une facilité, une proximité, une solidarité qui est aussi présente. […] Il y a des ressources : il y a le Conseil de la culture, il y a des programmes de bourses et il y a aussi […] la Table de concertation interrégionale en cinéma » donne-t-elle en exemple.

Elle termine en réaffirmant sa gratitude et ses remerciements envers son équipe, notamment Dominique Leclerc et Antoine Bédard, qui ont soutenu et magnifié certains de ses projets.