CHSLD d’Amos : 22 000$ pour des chaises pèse-personnes
Les résidents du CHSLD d’Amos peuvent désormais profiter d’un nouvel équipement : deux chaises pèse-personnes.
Des patients traités humainement
Ainsi, les patients n’auront plus besoin d’utiliser de balances au troisième et au quatrième étage.
Il était complexe pour les personnes avec une mobilité réduite ou des troubles cognitifs d’utiliser une méthode de pesée traditionnelle. Certains devaient être soulevés avec du matériel spécialisé, ce qui pouvait être troublant et inconfortable.
Monsieur François Dion, vice-président de la Fondation Hospitalière d’Amos, précise :
« Les gens qui sont au CHSLD doivent prendre de la médication et souvent, c’est en lien avec leur poids. Alors, régulièrement, le personnel doit essayer de prendre le poids de ces personnes-là pour l’administration. […] Pour ces gens-là à mobilité réduite ou avec des problèmes cognitifs, c’était holé holé la pesée. Tu es dans les airs, on te garoche d’un bord, de l’autre… […] C’est pour ça qu’on parle d’humaniser cet aspect-là. »
Des employés soulagés
Le travail des employés en est également simplifié.
En effet, les chaises pèse-personnes limitent le risque de blessures. Bien que le personnel ait une formation pour l’utilisation du matériel, soulever une personne représente toujours un travail physique important.
Par ailleurs, il arrivait fréquemment que les personnes les plus fortes soient assignées à cette tâche.
Monsieur François Dion ajoute :
« Le personnel planifie en fonction de qui est sur le quart de travail. Les plus forts, c’était toujours eux qui devaient [faire la pesée] et s’arranger pour ne pas se blesser. Ils ont des cours pour la manipulation, pour faire des transferts en toute sécurité, mais ça n’enlève pas moins qu’ils étaient tout le temps à risque de se blesser. »
La Fondation Hospitalière d’Amos
Ce sont des employés du CHSLD qui ont formulé la demande de projet. Celle-ci a été déposée à la Fondation Hospitalière d’Amos, qui a pris le dossier en main rapidement. Les troisième et quatrième étages ont été ciblés, car d’autres étages comportaient déjà de l’équipement adapté.
Monsieur Dion affirme que le projet s’est déroulé sans délais :
« C’est une fierté qui est commune. Autant la Fondation m’a répondu extrêmement rapidement, autant les responsables de l’hôpital ont été rapides pour l’acquisition et la mise en place de cet équipement-là. »
Les dons en argent
Les donateurs choisissent de plus en plus le projet pour lequel ils souhaitent investir auprès de la Fondation.
C’est notamment le cas de monsieur Joseph-Adrien Letendre. À son décès, l’ancien président d’honneur de la Fondation a offert en héritage un montant dédié au CHSLD.
La Banque Nationale et Sayona Québec ont également tenu à faire des dons pour l’établissement.
Ainsi, grâce à ces montants, la Fondation Hospitalière d’Amos a pu investir les 20 000$ nécessaires à l’achat des chaises pèse-personnes.
Sans ces dons, le projet n’aurait pas eu lieu selon monsieur Dion :
« Ces gens-là voulaient améliorer ce qui se passait au niveau du CHSLD. […] Ça a été un élément supplémentaire pour la mobilisation, qui a fait en sorte qu’on est embarqué là-dedans. »