Samedi, 23 novembre 2024

Des projets à venir pour La Corne

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Plusieurs projets sont à venir pour La Corne dans les deux prochaines années, mais la construction de jeux d’eau n’en fera finalement pas partie.

Malgré un montant de 100 000$ accordé par la MRC Abitibi pour la construction de jeux d’eaux, La Corne a effectivement décidé d’abandonner le projet.

Cela aurait été trop couteux, selon le maire de la Municipalité, monsieur Michel Lévesque :

Après analyse, c’est très dispendieux. Ça aurait coûté 350 000$ avant l’entretien annuel. Nous autres, en fait, on n’a pas de réseau d’égout et d’aqueduc. Il aurait fallu pomper notre eau dans un réservoir et que les vidangeurs de fosses viennent vider ça à toutes les semaines. Ça aurait coûté une fortune.

Cela n’empêche pas d’autres projets d’être réalisés. Par exemple, La Corne compte installer des bornes électriques pour des vélos destinés au Dispensaire de la garde. Cette organisation compte également acheter des kayaks.

La réfection du Centre communautaire est également prévue pour le mois d’août 2022. L’extérieur sera refait avec un revêtement en métal plutôt qu’en brique et les murs seront isolés. Cet endroit, très fréquenté par les organisations locales, sert aussi de location à des particuliers. On y retrouve notamment des cours de karaté et le cercle des fermières. Ce projet devrait couter environ 60 000$ à la Municipalité et devrait être terminé à la fin de l’été.

La plupart des projets font consensus, ce qui n’est pas nécessairement le cas de North Américain Lithium. Rappelons qu’une pétition a été lancée en soutien à la Première Nation de Long Point, qui exige d’avoir les ressources pour sa propre étude d’impact et que les trois projets de Sayona Lithium en Abitibi-Témiscamingue soient considérés comme un seul par le BAPE. Le maire affirme avoir confiance en ce projet minier et commente :

J’ai bien confiance et je me dis que, s’il n’y aurait pas de mines en Abitibi, l’Abitibi d’aujourd’hui n’existerait pas. Ça ne ressemblerait pas à ce que ça ressemble aujourd’hui. C’est les mines qui font vivre l’Abitibi, ça fait des années. […] Je n’ai rien contre la pétition qu’ils sont en train de faire, ils ont le droit, mais j’espère que ça ne retardera pas le projet de la mine.