Jeudi, 21 novembre 2024

Fondation hospitalière d’Amos : 4,8 millions de $ en dons

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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La population amossoise profite depuis de nombreuses années des montants investis en santé par la Fondation hospitalière d’Amos.

Création de la Fondation hospitalière d’Amos

Fondée à partir d’un projet visant à fournir un scanner à l’hôpital d’Amos dans les années 80, la Fondation a depuis investi plus de 4,8 millions de $ en santé. En effet, bien que plus de 50% du budget du gouvernement soit consacré à la santé, il peut être long et compliqué de réaliser certains achats.

Or, la bonne réponse de la population en dons permet de pallier certains manques de financement. Ainsi, les soins prodigués à Amos sont davantage adaptés aux besoins grâce aux montants accordés par la Fondation.

Projets récents

Quelques projets récents sont mentionnés par Jean McGuire, un des administrateurs de la Fondation, ainsi que François Dion, 1er vice-président.

Ils donnent en exemple la résonance magnétique, qui a nécessité d’agrandir l’établissement. Bien que le gouvernement ait couvert la majorité des frais, la Fondation hospitalière a investi 178 000$ en accessoires liés aux IRM. Monsieur McGuire explique :

« Pendant plusieurs années, on a eu la chance d’avoir une résonance magnétique qui était mobile, qui venait à Amos régulièrement, mais qui n’était pas permanente. Alors, nous, on croyait que c’était opportun d’avoir une résonance magnétique qui soit installée en permanence à Amos. Désormais, c’est le cas. »

Monsieur Dion précise que le projet profite ainsi à tous :

« Ces équipements-là étaient nécessaires pour éviter autant que possible des transferts vers l’extérieur. […] On s’est offert quelque chose pas juste pour la communauté amossoise : c’est l’ensemble de la région et du Nord-du-Québec qui peut en bénéficier. »

Son collègue renchérit que des sommes importantes ont été investies dans les salles d’opération. Cela permettrait d’attirer et de conserver les médecins en place :

« Ça nous permet de retenir les médecins qui sont déjà chez nous ou d’en attirer. Il faut qu’on soit, je pense, à la fine pointe de la technologie quand on tente de recruter des chirurgiens, des omnipraticiens [ou autres professionnels de la santé]. Il faut qu’ils sachent qu’ils arrivent dans un milieu qui, même s’il est éloigné des grands centres, n’est pas dépourvu technologiquement. »

Il ajoute que la technologie VAC, qui facilite la guérison des plaies, est un projet important réalisé par la Fondation. Au coût de plusieurs dizaines de milliers de dollars, ces systèmes permettent au CISSS-AT de faire des économies. En effet, l’organisation devait les louer à l’origine, ce qui pouvait représenter une certaine somme.

Des dons essentiels

Les dons sont ainsi essentiels pour la pérennité de la Fondation. D’ailleurs, les patients satisfaits ont tendance à fournir de l’argent. Certains envoient également des messages aux équipes soignantes pour leur signifier leur satisfaction des soins reçus.

Une autre manière de le faire est de préciser à quoi servira le don. Que ce soit pour le CHSLD, pour le Clair Foyer ou dans un département spécifique de l’hôpital, la Fondation souhaite que l’argent soit investie selon les désirs des donateurs.

En plus des dons de particuliers, il arrive que la Fondation reçoive des sommes provenant d’entreprises. Récemment, Norascon a annoncé un soutien financier de 100 000$ à l’organisation. Promutuel Assurance Boréale a emboité le pas en offrant 140 000$. Monsieur McGuire commente :

« Quand on reçoit ces contributions-là, ça a un effet principalement sur la qualité des soins, sur l’aisance que peuvent avoir le personnel de la santé à travailler et ça, ça nous satisfait beaucoup. »

Monsieur Dion ajoute que tous les dons sont importants. Par exemple, la salle jaune de l’urgence à Amos a été payée avec les dons de particuliers :

« Collectivement, on est capable de réaliser de belles choses. »

Les gens qui souhaitent donner peuvent payer par chèque ou sur le nouveau site Web de la Fondation.