Inauguration d’une Draisine restaurée à Senneterre
Le 13 novembre dernier, tout juste après l’assemblée générale de La Société d’histoire de Senneterre, l’organisme en a profité pour faire l’inauguration de la Draisine. Cet engin d’un autre temps croupissait dans un champ non loin d’un chalet qui appartenait à monsieur Georges Godbout.
Avant tout, qu’est-ce qu’une draisine ? Pour Wikipédia, La Draisine fait partie du matériel roulant ferroviaire, c’est le nom généralement donné à un véhicule automoteur, léger, principalement utilisé pour le service des voies ferrées, notamment l’inspection des lignes et le transport du matériel et du personnel de maintenance. Dans le cas présent l’automoteur ce sont les bras. Dans le secteur de Senneterre où le chemin de fer y était important, la Draisine était un moyen de transport essentiel.
C’est donc Jacques Godbout qui a retrouvé cet engin dans un état lamentable. Sachant que son père (George) aurait voulu lui-même le restaurer, il a donc fait appel à la Société d’histoire à qui il en a fait cadeau.
Ainsi, Claude Chartrand et Michel Dubreuil qui sont membres de l’organisme et des anciens du Canadian Nationale ont pris sur eux de rénover la Draisine pour en conserver son cachet original. Avec l’aide de la compagnie PLC qui a fait un don de sablage des métaux et l’appui du député régional M. Dufour qui a contribué à même une enveloppe discrétionnaire, la Draisine a pu revoir le jour dans un état neuf. Même que la couleur jaune est exactement la même que celle d’autrefois. À la suite d’une canne de peinture de l’époque retrouvée, l’équipe RONA Allaire a pu recomposer la couleur d’origine et André Roy a recréé le lettrage.
« Mon père aurait été fier et très heureux de voir ce que vous avez fait avec cette Draisine ». Mentionne Jacque Godbout avec une certaine émotion dans la voix tout en s’adressant aux membres de la Société d’histoire de Senneterre. « Ça a été plus d’un an de travail, mais nous sommes très heureux du résultat ». Explique Claude Chartrand.
Pour l’instant, La Draisine est exposée dans les locaux de la Société d’histoire, mais devrait avoir sa place dans quelques mois devant le stationnement de l’hôtel de ville. Histoire de nous rappeler un brin de nostalgie.