Jeudi, 21 novembre 2024

Le CPAT formule ses demandes pour les élections

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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La Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) présente ses priorités aux candidats des 3 circonscriptions de la région. Sans être une liste des enjeux régionaux, il s’agit de préoccupations des citoyens qui devraient guider le futur gouvernement, selon le CPAT.

Sept thèmes sont abordés par l’organisation : la décentralisation des pouvoirs, le développement économique, la pénurie de main-d’œuvre, la santé, le transport, l’éducation et l’environnement.

Le président de la CPAT et préfet de la MRC Abitibi, M. Sébastien d’Astous, souligne :

« Le prochain mandat de quatre ans sera décisif à plusieurs égards pour l’Abitibi-Témiscamingue. Nous donner les moyens de nos ambitions, c’est aussi de reconnaitre ce que peut apporter notre beau et grand territoire au reste de la province de Québec et de reconnaitre le potentiel énorme de l’Abitibi-Témiscamingue. »

Plus spécifiquement, le CPAT considère que la reconnaissance de statuts particuliers à certaines régions permettrait de faciliter la gouvernance des régions éloignées comme l’Abitibi-Témiscamingue. Par ailleurs, le CPAT souligne qu’implanter des programmes identiques dans toutes les régions ne signifie pas qu’ils vont fonctionner avec la réalité de chaque territoire.

Pour régler la pénurie de main-d’oeuvre, le CPAT croit qu’il faut augmenter le nombre de places en garderie et faciliter l’accès au logement.

Pour le CPAT, diversifier l’économie passe par la transformation des ressources extraites dans la région. À ce sujet, M. Martin Ferron, préfet de la MRC de La Vallée-de-l’Or, constate :

« Que ce soit pour les redevances minières, forestières ou hydriques, il est impératif qu’une plus grande proportion de ce qui sort de chez nous revienne chez nous. Un gouvernement qui a une réelle vision pour le développement des régions doit considérer qu’il y a toujours un « après » à l’exploitation des ressources et qu’il est important d’anticiper les défis et enjeux qui viendront à ce stade. »

Enfin, le CPAT exige que les décisions en santé soient prises sur le territoire, qu’on améliore la qualité des infrastructures routières, qu’on améliore le transport collectif et qu’on crée un « fonds régional eau ». Mme Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue, conclut :

« Nous avons un grand territoire. […] On ne doit pas prendre à la légère la perte de nos acquis, tout particulièrement dans les secteurs de la santé et de l’éducation, et nous devons être à l’affût des pertes qui se pointent à l’horizon dans presque tous les secteurs faute de main-d’œuvre. Abandonner l’idée d’avoir des aides et des mesures modernes en environnement, en transports et autres, c’est abandonner le concept d’occupation dynamique de notre territoire! »