Lundi, 16 septembre 2024

Paramédics : mobilisation des paramédics à Malartic

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Le 4 mai au matin, des ambulanciers pouvaient être vus à la lumière du Centre Michel-Brière, au centre-ville de Malartic. En effet, ces derniers distribuaient des feuillets pour dénoncer leurs conditions de travail et pour sensibiliser la population à ces enjeux.

Depuis ce matin, il est également possible de voir une bannière déployée sur le côté de l’édifice de Dessercom, la compagnie qui gère les services ambulanciers à Malartic. Cette dernière dénonce aussi les conditions de travail difficiles en affichant une fausse offre d’emploi listant les problématiques auxquelles sont confrontés les ambulanciers.

Parmi les revendications des ambulanciers, on compte notamment des horaires de travail à l’heure. En effet, à Malartic et ailleurs en Abitibi-Témiscamingue, les ambulanciers sont sur appel, ce qui fait en sorte que les délais d’interventions sont rallongés de 8 à 10 minutes environ. Monsieur Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec (CCATNQ) ajoute :

« Nous, on arrive souvent trop tard sur des appels ou on arrive tellement tard qu’il y a des décès qui sont constatés. Des fois, on se demande est-ce qu’on aurait pu sauver la vie d’une personne si on était arrivés quelques minutes plus tôt? »

Par ailleurs, les paramédics ont le salaire le plus bas de tous les métiers d’urgence, soit environ 5$ de moins de l’heure que la majorité des métiers comparables. Ces différents éléments entrainent une pénurie de main-d’œuvre difficile à combler.

Monsieur Lafleur rappelle que la convention collective est échue depuis deux ans.

Pour plus de détails, visionnez ou revisionnez l’entrevue effectuée avec Félix-Antoine Lafleur :