Dimanche, 10 novembre 2024

Prix prestigieux offert à une professeure de l’UQAT

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Annie DesRochers, professeure à l’UQAT, est la première femme à obtenir le prix David J. Gifford de la Société canadienne de biologie végétale.

Travaillant à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF), madame DesRochers est également titulaire de la Chaire industrielle CRSNG en sylviculture et production de bois.

Les travaux de cette dernière se concentrent sur l’interrelation entre les arbres par les racines. Madame DesRochers explique :

« On va déterrer des racines d’arbres pour regarder ce qui se passe. Le but premier, c’était de voir est-ce que les arbres sont connectés les uns avec les autres. […] Les racines se rencontrent, le bois se fusionne et à partir de là, il y a toutes sortes de questions qui émergent. Est-ce que les arbres peuvent se parler à travers des signaux en s’envoyant des hormones, en échangeant de l’eau, en s’échangeant des sucres? »

Ses recherches montrent qu’entre 30 et 50% des arbres se relient au moins à un de leur voisin. Ce phénomène semble ainsi assez commun et elle se questionne à savoir l’influence de ces connexions sur les travaux forestiers et sur la manière dont la forêt pousse. 

« Ça nous emmène à voir la forêt comme un ensemble, comme un seul organisme vivant. » ajoute madame DesRochers.

Douze hommes ont reçu le prix David J. Gifford depuis sa création en 1988. Ce dernier est octroyé à un chercheur ou une chercheuse pour sa contribution à la recherche en biologie des arbres, principalement au Canada. L’originalité et l’indépendance d’esprit du projet de recherche sont essentiellement les critères observés pour remettre ce prix.

Madame DesRochers ainsi que l’UQAT se disent très fiers qu’elle reçoive cette distinction.