Sayona répond à la Première Nation de Long Point
Sayona Mining répond à la Première Nation de Long Point, qui exige de faire sa propre étude d’impact sur les projets de la minière en région. La communauté souhaite aussi que les trois projets de celle-ci soient étudiés dans un seul et même BAPE.
En effet, l’entreprise, fondée en 2016, se concentre sur l’extraction de lithium et envisage trois projets miniers en Abitibi-Témiscamingue. Or, ces derniers se trouvent sur le territoire Anicinape Aki.
Alors que les Autochtones sont inquiets des répercussions des projets sur le territoire, Sayona Mining soutient qu’elle est à l’écoute des communautés :
« Depuis près de deux ans, Sayona n’a ménagé aucun effort pour ouvrir le dialogue avec ses communautés d’accueil. Sayona est très sensible à leurs inquiétudes et ne demande pas mieux que de s’asseoir avec elles. Par ailleurs, dans un esprit de collaboration et de transparence, l’équipe de Sayona tiendra prochainement des activités Posez-vos questions! auprès des différentes communautés où elle opère, afin de poursuivre le dialogue, écouter les préoccupations et répondre aux questions. »
L’entreprise ajoute qu’elle souhaite devenir partenaire avec les communautés locales afin que l’exploitation du minerai soit profitable pour la population également.
Elle souligne par ailleurs être prête à se soumettre aux études environnementales exigées par le gouvernement :
« Sayona s’est déjà engagée, il y a de cela près d’un an, à réaliser toutes les études environnementales nécessaires en temps et lieu. Il est cependant beaucoup trop tôt pour se lancer dans de telles démarches. Les titres miniers détenus par Sayona près de Winneway n’ont fait l’objet d’aucuns travaux exploratoires, aucun trou de forage depuis 2019. Avant même de considérer développer une mine, Sayona doit déterminer, à la suite de l’analyse des résultats de forage, si la qualité et la quantité du minerai le justifient. »
Rappelons qu’une pétition internationale a été mise en ligne en soutien aux demandes de la communauté autochtone. 9 organisations soutiennent par ailleurs la Première Nation de Long Point dans leurs démarches.