Dimanche, 6 octobre 2024

Société d’histoire d’Amos : sur les traces du passé

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Lydia Blouin
Lydia Blouin
MédiAT
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Les citoyens peuvent retourner sur les traces de leurs ancêtres grâce à la Société d’histoire d’Amos.

Création de la Société d’histoire d’Amos

Fondée dans les années 80 à l’approche du 75e de la ville, l’organisation a pour mission de conserver et de partager des éléments de l’histoire amossoise. Les archives de la Société historique, créée en 1952 et inactive depuis quelques décennies, ont permis de garnir celles de la Société d’histoire d’Amos.

On retrouve ainsi dans les archives, entre autres, des revues de journaux, des photographies ainsi que des documents liés aux mariages, aux naissances ou aux décès.

Carmen Rousseau, présidente de la Société d’histoire d’Amos, ajoute :

« Il y avait un soucis de garder les souvenir des pionniers, qui avançaient en âge. Les choses sont souvent détruites quand ces gens-là disparaissent, que ce soit des photos ou des souvenirs de l’époque ou leur mémoire, aussi. »

Ces documents peuvent s’avérer être une richesse pour les générations futures, selon madame Rousseau. Que ce soit de la part d’une personne, d’un organisme ou même d’une entreprise, remettre des photographies ou des documents permet de consolider l’expertise de la Société.

Transmission des savoirs

Pour transmettre les connaissances de la Société, la population a accès aux ressources conservées au service d’archives agréé, autrefois appelé centre d’archives. Il est également possible de consulter le journal La Petite Gazette, qui est publié à tous les mois de juin depuis 1987.

Chaque année, une exposition est aussi organisée afin de souligner l’histoire de la ville d’Amos.

Des partenariats sont parfois faits avec des organisations tierces, comme les Productions du Raccourci, qui ont consulté la Société pour créer la pièce interactive Amos vous raconte son histoire ainsi que le podcast du même nom.

Un autre moyen de se renseigner sur le passé, c’est de retracer son arbre généalogique, indique Louise Cinq-Mars, qui s’occupe des sessions de généalogies offertes à la Société d’histoire d’Amos. Ces dernières se donnent les mardis soirs de 19h à 21h en automne et en hiver. Ces sessions permettent aux gens d’avoir du support pour en apprendre davantage sur leurs ancêtres.

Cet exercice peut s’avérer très enrichissant, souligne madame Cinq-Mars :

« C’est qu’on a une motivation à la base. Quelqu’un qui a un grand-parent qu’il n’a pas connu, qui ne peut pas avoir d’informations, c’est intéressant. […] Ça peut être pour raison médicale, voir s’il y a des maladies génétiques. […] Ça peut carrément être juste un passe-temps. […] Quand on tombe dedans, on ne voit plus le temps passer souvent. »

Les gens intéressés par les nouveautés de la Société d’histoire d’Amos et de leurs projets peuvent s’abonner à leur page Facebook