Suzanne Blais visite la Maison des Jeunes d’Amos
Visite d’une députée
La députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, s’est rendue à la Maison des jeunes Desjardins d’Amos dans le cadre de la campagne « Plus pour nos ados » afin de prendre conscience du sous-financement des établissements.
La coordonnatrice de la MDJ La Sarre, qui a collaboré à l’organisation de la visite, était également présente virtuellement. C’était aussi le cas de l’attachée politique du bureau de La Sarre, Isabelle Brochu.
Suzanne Blais souligne :
« Merci pour le bel accueil que j’ai reçu des équipes des Maisons des Jeunes d’Amos et de La Sarre. Cette rencontre m’a permis de constater le dynamisme et la fierté, tant chez les jeunes que chez les membres des équipes des deux Maisons des Jeunes. »
Madame Ouellet espère que la situation des Maisons des Jeunes sera prise en compte lors du prochain budget provincial.
Les Maisons des Jeunes sous-financées
En effet, la mission des Maisons des Jeunes demande un certain financement qui n’est pas toujours au rendez-vous.
Seulement le tiers du montant nécessaire aux organisations est couvert par le gouvernement. Cela complique particulièrement la rétention du personnel, qui n’est pas payé à un salaire très élevé. La directrice générale de la Maison des jeunes Desjardins d’Amos, Kate Dessureault, confie :
« Nous avons une très belle Maison des Jeunes à Amos, la communauté s’est vraiment mobilisée pour nous aider après l’incendie afin de reconstruire un lieu unique pour nos jeunes et nous en sommes très reconnaissants. Par contre, je ne vous cacherai pas qu’il y a un « clash » quand vient le temps de parler de salaires. J’aimerais ça offrir plus à mon équipe et avoir plus de stabilité. Oui on a fermé durant certaines périodes à cause de la pandémie, mais aussi par manque de personnel; ici c’est au moins deux animateurs ou animatrices lors des heures d’ouverture et la plupart de mon équipe a un autre emploi. »
Un besoin pour les adolescents
Pourtant, les adolescents qui ont besoin de lieux où se rassembler en-dehors de l’école peuvent compter sur la Maison des Jeunes de leur ville ou village. Mélanie Ouellet, coordonnatrice de la MDJ La Sarre, souligne :
« Les MDJ ont des impacts réels et significatifs dans la vie des ados. Elles leur permettent de développer des compétences et d’acquérir des connaissances, des habiletés qui les accompagneront dans leur passage vers la vie adulte et même au-delà. On remarque au quotidien les impacts de la pandémie sur la santé des jeunes et plusieurs attendent pour des services en santé mentale. Les MDJ et le secteur communautaire sont un filet de sécurité, mais un filet dont la stabilité est précaire. »
Campagne « Plus pour nos ados »
C’est pour cette raison que la campagne « Plus pour nos ados » a été lancée par le RMJQ (le Regroupement des Maisons des Jeunes du Québec). Cette dernière vise à encourager la mission des établissements de diverses manières.
Faire visiter les Maisons des Jeunes par des députés est l’une des façons de procéder. Il est ainsi plus facile de faire parvenir le message à l’Assemblée nationale.
Les réseaux sociaux sont aussi sollicités pour partager des témoignages d’adolescents qui se rendent dans une Maison des Jeunes.
Enfin, la population est invitée à signer la déclaration d’engagement pour soutenir les organisations sur le site du RMJQ.