Vendredi, 22 novembre 2024

Augmentation drastique des foyers qui demandent l'aide alimentaire à l'Accueil d'Amos

Publié:
Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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L’insécurité alimentaire touche de plus en plus de familles de la classe moyenne. Avec l’inflation qui fait augmenter les taux d’intérêt, le panier d’épicerie, l’essence et le logement, de nouveaux visages apparaissent à l’Accueil d’Amos pour obtenir de l'aide alimentaire. 

Le coût de la vie en Abitibi-Témiscamingue est déjà plus élevé que dans les grands centres. On ajoute le coût de l’inflation et on vient de dépasser un seuil qui réduit le pouvoir d’achat des consommateurs.

« On ne peut pas faire l’épicerie sans réfléchir à ce qu’on va acheter, on ne peut plus faire ça-là, à moins de faire un très très bon salaire, on peut pu faire ça, rentrer à l’épicerie sans liste pis se dire : « Ah je vais acheter « une couple » d’affaires pour le souper à soir » », mentionne Joanie Duval, journaliste MédiAT.

Augmentation d'usagers

Selon, le directeur général de l’Accueil d’Amos, en 2006 ils recevaient un taux d’environ de 10 personnes par semaine qui avaient besoin d’aide alimentaire. Aujourd’hui, il parle de 135 foyers qui se présentent à chaque semaine pour venir chercher leurs 3 sacs d’épicerie.

« On a dû s’ajuster dans la dernière année […] pour s’assurer qu’il n’y ait pas une grande liste d’attente pis aussi pour qu’on puisse calculer selon les coupons que les gens ont ramassés, qu’on puisse calculer le nombre de denrées qu’on a versus le nombre de coupons que les gens sont venus chercher précisant que d’essayer que celui qui vient à 12h00 y va avoir à peu près la même chose que celui qui vient à 15h30. », explique Yvon Desrosiers, directeur général de l’Accueil d’Amos.

L’impact de cette hausse du coût de la vie élevée fait en sorte que les gens vont couper dans la nourriture, afin de mettre de l’essence dans leur véhicule pour aller travailler et d’avoir l’argent requis pour payer le loyer à la fin du mois.