L’achat local, perdu au fil du temps par l’exode des jeunes vers les grandes villes et le dépeuplement de la région a conduit à l’accélération de l’achat en ligne en fermant plusieurs commerces locaux dans l’ensemble des villes de l’Abitibi-Témiscamingue.
C’est lors de notre table ronde de la semaine où nous avons discuté de la difficulté d’augmenter l’achat local dans la région étant donné la grande fermeture des commerces locaux due à plusieurs facteurs.
« Tu vois que c’est une spirale qui s’est accélérée au fil du temps. Plus que le monde achetait en ligne, plus qu’il y a des commerces qui ont fermé, pis tu perds la capacité de faire une expérience d’achat. Ça, t’as pu ça présentement. Souvent quand t’achètes en ligne, t’as pas d’expérience, tu ne vois pas le produit, tu peux pas jaser avec la personne qui l’a fabriqué ou qu’il l’a produit […] c’est une expérience que le monde perde, je pense pis c’est de quoi qu’il faut ramener. », exprime le président de l’UPA Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault.
Gouvernements
Est-ce que les gouvernements devraient appliquer ce principe d’achat local avec leurs différents services à la population au lieu de chercher à acheter à moindre coût ?
« Les grands distributeurs ont trop de pouvoir et un moment donné le gouvernement a voulu s’ingérer un peu pour dire au niveau des patrimoines de ce monde, même à l’hôpital, prendre des produits d’ici au lieu de faire venir de la viande de la Nouvelle Zélande, car elle est un petit peu moins cher. Sauf qu’ici, les producteurs qui produisent, ils dépensent dans sa région, il fait virer l’économie énormément, c’est rentable de le faire. », mentionne Pascal Rheault, président de l’UPA.
Pourrions-nous ramener cet achat local en basant celui-ci sur l'expérience-client et la connexion avec le fabriquant?