Jeudi, 19 septembre 2024

L’itinérance à la hausse en Abitibi-Témiscamingue

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Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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La hausse du coût de la vie et le manque de logements en région augmentent le taux d’itinérance en Abitibi-Témiscamingue depuis 2022.

L’itinérance touche de plus en plus de familles en Abitibi-Témiscamingue. Près de 157 personnes ont été recensées en 2022 qui vivaient en situation d’itinérance. La conséquence première est la pénurie de logements. Les jeunes vivent à 3 ou 4 dans un 3 et demie ou cherche un canapé chez un ami pour passer la nuit, dénonce le député du Bloc Québécois.

« Le premier problème à identifier est la construction de logements. Ça coûte très cher de se loger. Ça fait 30 ans que le gouvernement fédéral n’investit pas dans le logement et quand il le fait, ça vient avec des conditions, ça prend plus de temps et autres. Il y a encore quasiment 1 milliard de dollars qui dort à Ottawa qui est destiné pour le Québec. François Legault veut le rapatrier, veut même accoter l’argent, mais cet argent-là se fait pas parce que ça s’parle pas », explique Sébastien Lemire, député du Bloc Québécois, circonscription Abitibi-Témiscamingue.

Hausse des tarifs

La moyenne d’un logement en Abitibi-Témiscamingue est de 700$ pour un mois. Les constructions qui datent des années 2000 sont à environ 1200$ à 1500$. Selon Sébastien, le conglomérant rachète des logements pour les rénover et ensuite ils augmentent les coûts. 

« Dans les années 2000, j’étais capable de faire vivre ma famille avec un salaire de 10$ de l’heure. Aujourd’hui, les deux travaillent et n’arrivent plus ! », explique Christian Peloquin, journaliste.

Regardez le débat complet de la table ronde.