Vendredi, 22 novembre 2024

Marche à Senneterre pour la vérité et la réconciliation

Publié:
Christian Péloquin
Christian Péloquin
MédiAT
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Le vendredi 29 septembre, une marche pour souligner la journée nationale de la vérité et de la réconciliation s’est faite à Senneterre. Plus de 125 participants étaient présents. Une marche de près d’un kilomètre avec des autochtones et allochtones côte à côte dans le but précis de démontrer qu’une réconciliation est vraiment possible.

Organisé par le Centre autochtone de Senneterre, l’événement en était à son troisième à Senneterre. Parmi les rangs, il y avait des agents de la Sûreté du Québec ainsi que la mairesse de Senneterre, Mme Nathalie-Ann Pelchat qui a témoigné du fait que cette journée, bien qu’elle rappelle des instants tristes des pensionnats autochtones, il est nécessaire de se le rappeler pour ne pas refaire les mêmes erreurs dans le futur.

La marche a fait suite à la prière d’Agathe Deniidamey, puis lors des allocutions, Rebecca Moore y est allée de son expérience de vie d’une jeune fille autochtone dans une ville comme Senneterre. Celle-ci est issue de parents élevés en pensionnats. Les parents gardaient cette période sous silence, certainement troublé par cette période difficile. Rebecca a clairement expliqué que c’est l’une des causes majeures à l’extinction de la langue. Elle a été élevée sans connaître sa langue d’origine, ce qu’elle apprend graduellement aujourd’hui.

Pour sa part, Louis Bordeleau a pris la parole, mais pas en son nom. Il a fait lecture de passages émouvants d’un livre écrit de la main de son frère George. Né à quelques pas de Senneterre, George Pisimopeo raconte dans son livre, un vécu difficile, mais c’est également un témoignage de son passé.

La vérité et la réconciliation étaient le thème de cette journée qui n’a que pour but que d’aller de l’avant.