La Ferme Nordvie témoigne de son portrait d’entreprise en agriculture de fraises et Bob le chef et le député Daniel Bernard partagent leur vision de l’autosuffisance alimentaire en Abitibi-Témiscamingue.
C’est dans le cadre de la Tournée Mangeons local au Témiscamingue cet été que Daniel Bernard, député Rouyn-Noranda Témiscamingue partage ce que le gouvernement fait pour soutenir l’agriculture dans la région et ce qui doit être fait pour que l’Abitibi-Témiscamingue devienne autosuffisante.
Selon lui, le gouvernement du Québec parlait depuis quelques années de vente à circuit court. Ce qui signifie que les productions locales partent de l’agriculteur et finissent sur les tablettes des supermarchés. Cependant, pour y arriver, les épiceries doivent être sensibilisés à offrir de plus en plus de produits locaux à ses consommateurs.
« Prendre des produits locaux et de les amener directement sur les tablettes des supermarchés est une façon pour aider les agriculteurs à avoir plus d’argent dans leur poche », mentionne le député Rouyn-Noranda Témiscamingue, Daniel Bernard.
Afin de poursuivre dans la même direction, Bob le chef mentionne qu’en exportant plus nos produits à l’extérieur du Canada et qu’en ne mangeant plus les produits importés, il serait probable que nous pourrions réduire notre empreinte carbone.
« Si on veut vraiment réduire à zéro l’empreinte carbone, il faut viser l’autosuffisance », cite Bob le chef de l’émission Arrive en campagne.
La Ferme Nordvie, a été fondée en 1984 par Normand Olivier et sa femme Sylvie qui voulaient vendre en circuit court. « Et à l’époque, l’autocueillette était une des rares façons de vendre en circuit court. Ils ont sélectionné la fraise comme culture […] ils aimaient le défi de cultiver la fraise », explique Madeleine Olivier, copropriétaire Nordvie.
Madeleine Olivier est devenue copropriétaire avec ses parents après avoir laissé sa carrière d’ingénieur.