La députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, s’est abstenue de voter lors de l’étude détaillée du projet de loi sur la réforme en santé de la CAQ. Une « scène surréaliste » selon l’opposition officielle.
André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et député de Pontiac, avait proposé l’amendement selon lequel la représentation citoyenne devrait pouvoir s’exercer en région au sein de chaque conseil d’établissement et dans chaque réseau local de santé. L’amendement a été refusé avant la mise au vote.
« Devant la décision insensée du ministre Dubé qui refuse qu’un résident de chaque MRC siège sur les conseils d’établissements régionaux en santé, la députée caquiste d’Abitibi-Ouest s’est dignement tenue debout pour ses citoyens et ceux de toutes les régions du Québec en refusant d’appuyer la mesure de son gouvernement.
Refuser d’assurer la présence d’un résident de chaque MRC au sein des conseils d’établissement régionaux, c’est faire fi de la réalité des patients en région. C’est une grave erreur que le gouvernement de la CAQ est en train de commettre. C’est pourquoi je me permets de souligner le courage de la députée, qui s’est ralliée à nos arguments, plutôt que de suivre aveuglément l’orientation erronée du ministre de la Santé et de la CAQ.
Enfin, l’épisode d’hier est l’illustration même que le projet de loi 15 est un projet de loi centralisateur, qui en plus d’abolir les contre-pouvoirs, éloigne les décideurs des patients en région », a réagi le député libéral dans un communiqué de l’opposition officielle.
Suzanne Blais était la seule députée provenant des régions autour de la table.