Samedi, 7 septembre 2024

Un entretien d'une heure avec la cheffe de Pikogan Chantal Kistabish

Publié:
Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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Comment la communauté de Pikogan s'intègre avec les autres cultures et on discute de la crise du logement qui les affecte.

Le 28 novembre dernier, la cheffe de Pikogan, Chantal Kistabish nous faisait le plaisir de participer à l’émission Sens Politique. Les sujets qui ont été discutés étaient notamment la culture, les déménagements de la communauté entière et la crise du logement.

Selon Chantal, les allochtones et les autochtones vivent bien ensemble sur le territoire. Elle mentionne qu’elle a autant d’amis à l’intérieur de la communauté que dans la ville d’Amos.

La communauté mobilisatrice organise toute l’année des activités, tels que des parties d’hockey, la fête de Noël, leur carnaval et le Pow-wow. C’est une façon de maintenir le contact avec les autres cultures, incluant les allochtones qui sont invités à participer à ces événements. Comme Chantal le mentionne, « Venez chez nous ! ».

À une certaine époque, les dirigeants de la Ville d’Amos et le Gouvernement ont déplacé la communauté entière des Anishnabe d’Amos.

« Avant qu’on soit installé là où on est depuis plusieurs années, on a été déplacé pour la construction de certaines places d’Amos, entre autres à l’évêché, on était là, on a été aussi, le bâtiment n’existe plus, mais il y avait, il y a plusieurs années, le Précieux Sang, où ce qu’il y avait les religieuses, on était dans ce coin-là. Donc, pour la construction du Précieux Sang et pour la construction de l’évêché, on a été déplacé. », précise Chantal Kistabish, cheffe de Pikogan.

Crise du logement 

Actuellement, même chez Pikogan, la crise du logement est présente. Comme elle explique « Ça nous prendrait 80 maisons demain pour répondre aux logements de Pikogan. », exprime la cheffe de Pikogan Chantal Kistabish.

En ce moment, il y a 2 à 3 familles qui vivent sous le même toit pour ne pas se retrouver à la rue.