Du 17 au 19 août dernier, le festival La FÉE de l'Abitibi-Témiscamingue a réussi sa mission de faire rayonner la culture émergente et underground pour sa 9e édition. Les festivaliers étaient au rendez-vous et l'ambiance était enlevante.
« Nous sommes très contents du déroulement du festival. C'est parti sur les chapeaux de roues, jeudi soir, avec une salle comble pour Vilain Pingouin », a relaté le président de La FÉE, Mathieu Proulx. « On a aussi eu de belles découvertes avec Alex Paquette et Orange Lessard. C'était intéressant de voir des gens de plusieurs générations dans l'assistance apprécier le spectacle. »
Même s'il y a eu moins de festivaliers pour les prestations du vendredi et du samedi, la même ambiance était au rendez-vous. Même qu'ils ont dansé jusqu'aux petites heures du matin au son de DJ Remy (Jeremy Kistabish), de la Première Nation Abitibiwinni.
« Près de 1000 personnes sont venues au festival, ce qui est très bien pour nous, à notre échelle. On est un festival local et les gens sont là pour faire des découvertes et apprécier la musique, la célébrer », a ajouté Mathieu Proulx.
Des performances de Claudia Bouvette, du groupe rouynorandien Et on déjeune et de la formation trad anarchiste Excavation & Poésie ont réjoui les spectateurs le vendredi soir.
Le folk trash de Les Chiens de Ruelles et le grass éclectique de Margaret Tracteur ont été un coup de coeur pour l'organisation de La FÉE. Les deux formations ont conclu en beauté le festival avec le dynamique duo DöX FöX.