Samedi, 18 mai 2024

La pertinence des syndicats en 2024

Publié:
Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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Dans les années 80, la pertinence des syndicats étaient nécessaires pour éviter l’exploitation des employés. Aujourd’hui, les syndicats revendiquent différents enjeux auprès des employeurs. 

« Fin des années 80, j’avais 10$, je travaillais comme un cochon, les blessures, il n’y avait personne pour nous aider, mais si je lâchais ma job je n’étais pas sûr d’en avoir une dans le mois d’après. C’est pour ça que je me dis quand on parle de la pertinence des syndicats, c’est vrai on s’imagine encore dans l’ancien temps, où là on était surexploité.», exprime Christian Péloquin, journaliste à MédiAT.

Évolution

Les syndicats ont évolué avec le temps. Selon le président du CCATNQ-CSN, il mentionne que les enjeux d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que dans les années 80. 

« Dans la situation actuelle, on peut se dire oui c’est vrai, on est plus exploité et on n’a plus de 50 heures, mais il y a d’autres enjeux, la santé psychologique, si ce n’est pas les syndicats qui l’amène, il n’y a personne qui l’amène cet enjeu-là. », explique Félix-Antoine Lafleur de la CCATNQ-CSN.

Selon le point de vue de Joanie Duval, maraîchère, elle mentionne que les syndicats sont essentiels pour toutes les revendications possibles à effectuer.

Revendications

Revendiquez un enjeu sociétal ou à plus petite échelle est une forme de communication pour se faire entendre des gouvernements ou de son employeur. La cause d’un mouvement de grève est dû à cause d’un dossier de négociation épuisée depuis longtemps et qu’aucune entente n’est possible avec l’employeur.

« Le fameux t-shirt qu’on voyait, ce t-shirt-là était porté à toutes les semaines, puis le printemps dernier. On a essayé de faire des mouvements de placardage, des mouvements de grève alternative [sic] on a essayé de faire une grève plutôt ciblée [sic] mais pourtant ces mouvements-là sont bloqués par le Tribunal administratif du travail qui disait que c’est ce qu’on appelle une grève illégale. », cite le président du CCATNQ-CSN Félix-Antoine Lafleur.