Abitibi-Témiscamingue : Une zone sinistrée par les industries pollueuses
Le gouvernement du Québec indique des normes de qualité de l’environnement à suivre pour le Québec et les industries, entre autres, de l’Abitibi-Témiscamingue ne les respectent pas toujours.
Dans les faits, selon le porte-parole du regroupement Vigilance, le gouvernement fermerait les yeux de peur de faire fuir les autres industries qui voudraient venir s’installer au Québec.
« C’est toujours l’histoire de dire on menace les gens, on menace le gouvernement que si tu m’imposes ça, ça va coûter tellement cher pis qu’on n’a pas les moyens techniques pour le faire, donc on se retrouve à être obligé de fermer. »
Il rajoute : « Donc, le gouvernement qui a peur d’envoyer un message à travers l’Amérique du Nord, comme quoi qu’on est [soit] tellement sévère environnementalement parlant, ne venez pas vous installer au Québec. », affirme Marc Nantel de Revimat.
L’autorégulation
Les industries reçoivent des avis de non-conformité si elles n’ont pas respecté certains éléments dans les normes de qualité sur l’environnement.
Le porte-parole du Regroupement Vigilance a vu des avis de non-conformité émis à tous les 3 mois pendant 18 mois pour une compagnie qui ne les respectaient pas. Et lors d’un comité, la responsable du ministère de l’Environnement lui a mentionné : « Tant qu’on voit que la compagnie essaye de faire son possible pis qu’elle est de bonne foi, on ne donne pas de pénalité. »
La définition du mot pollution dans le dictionnaire signifie : La destruction ou la dégradation de l’environnement par différentes substances.
Donc, d’après Marc Nantel, l’Abitibi-Témiscamingue est une zone sinistrée en regardant les industries minières et forestières avec la façon dont ils exploitent les sols.