Plusieurs défis attendent le Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN dont les réformes Dubé et Drainville qui amèneraient à la centralisation des pouvoirs.
Dernièrement, Félix-Antoine Lafleur se confiait sur les différents enjeux qui les attendent dans la prochaine année afin de défendre l'égalité des riches versus des plus pauvres.
« Il faut s’attaquer à ses enjeux-là de centralisation des pouvoirs mais en santé, il y a toute la question de la privatisation. Plus il y a un grand taux de privatisation dans le réseau de la santé, notamment, plus on voit les inégalité croître dans la société. », explique Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN.
Selon le président, le gouvernement Legault doit arrêter de voir la santé comme des dépenses, mais plutôt de le voir comme un investissement sur la santé.
« Malheureusement, on a affaire à un gouvernement qui est géré par des hommes d’affaires qui gèrent comme si la société québécoise était une entreprise et qui doit générer des profits. [Sic] Le gouvernement s’est éloigné rapidement de cette mission qui est celle d’être une société égalitaire. », ajoute Félix-Antoine Lafleur, président du CCATNQ-CSN.
Centralisation des pouvoirs
La réforme Dubé, selon le président de la CCATNQ-CSN, pourrait devenir la centrale de l’agence Santé-Québec qui va contrôler et donner les grandes directives. Pour ce qui est de la réforme Drainville, elle se donne le droit de contre-carrer une décision d’une direction générale d’un centre de service scolaire.
Félix-Antoine soutient que les syndicats doivent continuer à se battre afin de maintenir les égalités entre les riches et les pauvres.
Rôle de la CSN
La CSN, mis à part son rôle de protéger ses membres, cherche à jouer un rôle plus politique et de créer le contre-pouvoir dans la société, sinon avec un gouvernement majoritaire, les conditions dans la société peuvent descendre vers la dérive.