Jeudi, 21 novembre 2024

Enjeux de la municipalité de Ste-Gertrude-Manneville

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Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
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En tant que citoyens et citoyennes d’une municipalité, on ne voit pas toujours ce qui se cachent derrière la gestion administrative d’un village. Pour réaliser des projets, le maire se retrouve à gérer plusieurs blocages provenant des différents ministères pour finir à ne jamais aboutir.

Le maire de Ste-Gertrude-Manneville, Pascal Rheault ouvrait son cœur cette semaine concernant toutes les limitations actuelles qu’une mairie a avec son pouvoir limité.

Un des enjeux majeurs sont les milieux humides protégés par le ministère de l’Environnement et de la Faune. Dans cette petite municipalité de 800 habitants, il faut cohabiter avec ses milieux humides. C’est bon pour l’agriculture, cependant, il est difficile de développer la municipalité.

50% des milieux humides se retrouvent dans la MRC d’Abitibi et cela nuit au développement économique de celle-ci.

Un des enjeux les plus importants est la charge administrative grandissante avec ses redditions de compte au gouvernement. Ste-Gertrude-Manneville doit rendre des comptes au gouvernement Legault pour tout projet exécuté ce qui alourdit la tâche. 

Le maire explique qu’il y a beaucoup trop de bureaucratie, trop de paperasses et que souvent les décideurs deviennent démotivés à vouloir faire des changements. Il aimerait développer de beaux projets, cependant il y a tellement de bureaucratie aujourd’hui que s’en est long et compliqué et que souvent les projets n’aboutissent pas.  

« C’est pour ça qu’ils nous ont donné plus de pouvoir, c’est nous autre qui est maître d’œuvre mais un moment donné on n’a pas les ressources soit financière ou administrative pour faire des bons travaux, c’est quand même complexe. Ça, c’est complexifié au fil du temps, avant ça c’était simple. », affirme le maire Pascal Rheault, maire de la municipalité de Ste-Gertrude-Manneville depuis une quinzaine d’année.

Sans compter les négociations avec le ministère des Transports. La route 395 Sud est à refaire, ainsi que plusieurs ponceaux. Avant le MTQ envoyait un ingénieur pour l’analyse de la problématique, aujourd’hui, la municipalité doit trouver et prendre les services d’un professionnel externe.