Jeudi, 10 octobre 2024

La femme plus souvent en situation de pauvreté en Abitibi-Témiscamingue

Publié:
Guylaine Beauchemin
Guylaine Beauchemin
MédiAT
Partager cet article

La pauvreté est plus fréquente chez la femme en Abitibi-Témiscamingue. Dans une région où l’écart salarial est grand dû à l’industrie minière et forestière, la femme se retrouve souvent vulnérable en raison de la discrimination et de l’inégalité salariale, car elle assume le rôle de la gestion familiale.

Pauvreté intergénérationnelle

« Si tu es né dans une famille pauvre, ça va faire en sorte que tu as plus de risque d’être pauvre plus tard. », explique Mylène Plante, agente de développement de la Corporation de développement communautaire d’Amos (CDC).

« Bien oui, parce que tu n’as pas l’image de la réussite, l’image n’est pas là, faque un moment donné tu te bas constamment contre ça. », exprime Christian Péloquin, animateur à MédiAT.

Monoparentalité

Le facteur de risque le plus fréquent qu’on peut voir en Abitibi-Témiscamingue est la monoparentalité. La femme avec ses enfants doit ramener un revenu pour combler les besoins. Elle est souvent limitée à choisir un emploi qui lui permet de concilier travail-famille afin d’être présente pour ceux-ci.

Donc, dans un constat réel, le parent en situation de pauvreté ne sera pas en mesure de payer les besoins de base de ses enfants expose Mylène Plante. Des problèmes surgiront tels que n’avoir pas eu de repas au déjeuner, vivre dans un logement insalubre, manquez de sommeil. Alors, tous ces états deviennent difficiles dans l’apprentissage de l’enfant à l’école. 

Ce qui amène l’enfant à poursuivre les traces de ses parents et rester dans un cercle de pauvreté intergénérationnelle.

Un revenu de moins de 53 140 $ après impôt est considéré comme un revenu en situation de pauvreté pour une famille de 4 personnes. Pour une personne seule, il se chiffre à 26 570 $.

Source des informations : lapauvretecestprofond.org