Depuis nombre d’années, les petites villes et villages subissent des fermetures de points de service souvent très utiles à leur communauté. La fermeture d’un bureau de poste, d’une école, d’un dépanneur ou encore celui d’une institution bancaire. À chaque fois, c’est une réadaptation qu’il faut vivre, mais également une crainte pour que tout ce qu’on bâtit se dévalorise. Pour de nombreux villages, ça a été catastrophique.
Ici, on parle d’une ville minière qu’est Malartic. Pour qui, la fermeture du Centre de services Desjardins, prévue pour le 21 juin prochain, représente une perte importante pour la ville. Le rôle de cette institution financière est crucial pour la Municipalité qui pouvait offrir un service important et de proximité aux citoyens.
La Ville de Malartic et la Société de développement économique de Malartic expriment une vive préoccupation quant aux conséquences de cette fermeture sur les résidents, en particulier les personnes âgées, celles souffrant de problèmes de santé mentale et celles ayant des difficultés de mobilité. De plus, les entreprises locales qui dépendent des services financiers de Desjardins seront par ailleurs touchées. La restriction d’accès à des services financiers de proximité risque de ralentir l’activité économique et d’entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises locales.
La Ville de Malartic et la Société de développement économique de Malartic s’engagent à explorer toutes les options possibles pour atténuer les conséquences de cette fermeture. Lors d’une réunion commune le 27 mai dernier, la Société de développement économique de Malartic a déjà présenté plusieurs solutions alternatives au conseil d’administration de la Caisse Desjardins de l’Est de l’Abitibi. Ils sollicitent donc un moratoire sur la fermeture du Centre de services Desjardins jusqu’au 1ᵉʳ janvier 2025 afin de permettre une évaluation approfondie des options disponibles et de trouver une solution viable pour la communauté.