Le défi du manque de main-d'oeuvre : une perspective intergénérationnelle
La pénurie de main d’œuvre affecte divers secteurs économiques locaux qui suscite une réflexion collective sur l’avenir du marché du travail régional.
Selon Christian Péloquin, la pénurie de main-d’œuvre est plus sujette à une transition.
« Il y a une différence entre manque de main d’œuvre et surplus de patients. On vit un changement qui est impressionnant [sic] les baby boomers s’en vont tous à la retraite. On s’entend qu’ils étaient nombreux. », explique Christian Péloquin, créateur de contenu chez MédiAT.
Génération Y
La génération des Y apporte une nouvelle vision du travail aujourd’hui. Ils ne veulent pas faire de 9 à 5, ils veulent être flexibles dans leur emploi du temps et plusieurs deviennent des travailleurs autonomes. Ils préconisent la qualité de vie avant tout.
« Jamais, je ne vais vouloir occuper un poste pendant 30 et 40 ans de ma vie, je ne veux pas travailler au même endroit pendant toute ma vie et arriver à ma retraite et de profiter d’un fonds de pension. » Elle rajoute « Travaillez pour se faire une vie, pas vivre pour travailler. », exprime Joanie Duval, journaliste à MédiAT qui fait partie de la génération des Y.
Contingence
En raison des circonstances contingentes de l’éducation dans les années 80, qui ont permis à un certain nombre d’étudiants de poursuivre des études dans leur domaine de prédilection, il est possible que cette situation ait participé à la pénurie de main-d’œuvre que nous constatons aujourd’hui.
Cependant, plusieurs autres facteurs peuvent également contribuer à ce manque de main-d’œuvre.