Le manque de confiance envers les politiciens : Une réalité en Abitibi-Témiscamingue
54% des gens au Québec ont un manque de confiance lorsque vient le temps de voter pour un parti, de cette cause, moins les gens votent plus les politiciens gagnent en pouvoir.
« Il y a des enjeux au niveau de la représentation démocratique et moins les gens votent plus que les gens qui peuvent avoir du pouvoir vont aller le chercher puis moins on va avoir notre mot à dire. », dénonce Maude Gauthier, politologue.
Pour Christian Péloquin, les gens de Senneterre ne votent pas, car ils savent d’avance que leur vote ne rendra pas justice aux enjeux et réalités de leur localité.
« Peu importe ce que l’on fait, c’est [le] gang de Val d’Or qui [va] décider. [Sic] À Senneterre, il n’y a pas de mines, on n’a pas les mêmes réalités. », explique Christian Péloquin, résident de Senneterre.
Il rajoute « Nous sommes condamnés à vivre avec ce que décide [le] gang de Val d’Or. C’est pour ça qu’un moment donné, on a comme une perte de confiance dans les entourages comme ça. »
Les jeunes
Les jeunes d’aujourd’hui font de la politique autrement, bien que ce soit la population qui vote le moins.
« Les jeunes ne sont pas endormis, c’est juste qu’ils font de la politique autrement. Ils pavent des nouvelles façons de faire de la politique. », mentionne Maude Gauthier, politologue et enseignante au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.
Selon la politologue, les jeunes vont s’impliquer dans différentes organisations pour militer, ils vont faire du bénévolat, ils vont défendre leurs idées et ils vont faire de la politique sur les réseaux sociaux pour rejoindre le plus d’étudiants.
Vote en ligne
D’après Joanie Duval, résidente de Rouyn-Noranda, il faudrait rendre plus accessible le fait de voter et cette réforme du scrutin viendrait aider à croître l’intérêt vis-à-vis la politique et voter confortablement dans son domicile.