Jeudi, 17 octobre 2024

Le Tribunal administratif du travail en faveur des membres de la FIQ du CISSS-AT

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Christian Péloquin
Christian Péloquin
MédiAT
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La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) se réjouit du jugement rendu le 28 juin 2024 par le Tribunal administratif du travail (TAT) en faveur de ses membres professionnelles en soins au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.

La suspension du cumul d’ancienneté imposée par l’employeur pendant huit journées de grève en novembre et décembre 2023 constitue des représailles illégales, selon le TAT. Cette décision devrait également influencer l’audition à venir de plusieurs griefs déposés par la FIQ concernant l’ancienneté et d’autres droits prévus par la convention collective, qui avaient été suspendus suite aux directives gouvernementales durant les jours de grève de 2023.

 « Cette décision du TAT constitue une victoire importante pour l'ensemble de nos membres. Elle confirme que le gouvernement de la CAQ a agi de manière illégale en s'attaquant honteusement aux droits des professionnelles en soins. En agissant ainsi, le gouvernement a non seulement violé les droits syndicaux, mais il a également affiché à visière levée son mépris envers les professionnelles en soins. C'est consternant et d'une lâcheté sans nom », dénonce Patrick Guay, vice-président à la FIQ.

De plus, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) considère que ce jugement reconnaît l’importance des droits syndicaux et du respect de l’ancienneté, assurant ainsi un environnement de travail équitable pour l’ensemble de ses membres.

« Le respect de l'ancienneté est crucial pour maintenir un milieu de travail juste et équilibré. Cette décision renforce la protection de nos membres contre des représailles injustes », ajoute M. Guay.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) exhorte l’employeur à respecter la décision du Tribunal administratif du travail (TAT). Elle demeure vigilante et déterminée à protéger les droits de ses membres. De plus, la FIQ surveillera attentivement la mise en œuvre de cette décision pour empêcher toute nouvelle tentative de représailles ou de pratiques déloyales. Elle s’engage à utiliser tous les moyens légaux et syndicaux à sa disposition pour lutter contre toute forme d’injustice, en particulier envers les femmes, qui représentent environ 90 % de ses membres.