Jeudi, 21 novembre 2024

Pikogan: plus de soutien pour les victimes d'actes criminels

Publié:
Joanie Duval
Joanie Duval
Journaliste
Personnes présentes lors de l’inauguration du nouveau bureau du CAVAC-AT : (de gauche à droite) James Cananasso, vice-chef de la Première Nation Abitibiwinni, Pauline Kistabish, conseillère de la Première Nation Abitibiwinni, Valérie Paquin, intervenante au CAVAC-AT à Pikogan, Nancy Bouchard, directrice-générale du CAVAC-AT, Chantal Kistabish, cheffe de la Première Nation Abitibiwinni, Tina Mapachee, chargée de projet du CAVAC-AT, ainsi que Manon Tremblay et Billy Kistabish-Côté, conseillers de la Première Nation Abitibiwinni. Photo : Conseil de la Première Nation Abitibiwinni
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L'inauguration du nouveau Bureau d'Intervention du CAVAC-Abitibi-Témiscamingue (CAVAC-AT) dans la communauté Abitibiwinni de Pikogan s’est déroulée la semaine dernière lors d’une cérémonie officielle.

Pour le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni, fier de ce pas en avant, il s’agit d’une avancée significative dans son engagement à améliorer le soutien offert aux victimes d'actes criminels au sein de la communauté. 

« Cette inauguration marque un tournant crucial pour notre communauté. Nous avons désormais un lieu dédié où les victimes peuvent trouver le soutien et l'accompagnement dont elles ont besoin pour surmonter les épreuves. Ensemble, nous bâtissons un avenir plus sûr et plus juste », a affirmé Chantal Kistabish, Cheffe de la Première Nation Abitibiwinni.

Ce nouveau bureau offre dès maintenant des consultations téléphoniques, un accueil et une écoute active, de la relation d’aide, des informations sur le processus judiciaire et les droits des victimes, ainsi qu’un accompagnement dans les démarches administratives. 

Les services offerts par le CAVAC-AT se déroule dans un environnement neutre, sécuritaire, confidentiel et respectant la sécurisation culturelle. Ils répondent aux besoins urgents des victimes autochtones et allochtones, particulièrement des femmes autochtones, souvent les plus touchées par les violences. Le nouveau bureau tient également compte des spécificités historiques et culturelles des Premières Nations et des Inuits.

« Voir ce projet se concrétiser après tant d'efforts est extrêmement gratifiant. Ce nouveau bureau nous permettra de mieux répondre aux besoins des victimes et de leur offrir un soutien adapté et confidentiel dans un cadre sécuritaire », a déclaré Nancy Bouchard, directrice générale du CAVAC-AT. 

Du côté de la Police de Pikogan, sa représentante lors de l’événement, Annick Wylde, a assuré que « la collaboration avec le CAVAC-AT et la communauté de Pikogan est essentielle pour garantir la sécurité et le bien-être de tous. Ce bureau représente une avancée significative dans notre mission commune de justice et de soutien aux victimes ». 

Ce projet est issu de plusieurs années de travail entre de nombreux partenaires, dont la Police de Pikogan, le Service Apenimo8in et le CAVAC-AT, ainsi que le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni.

À propos du Conseil de la Nation Abitibiwinni 

La communauté de Pikogan, connue également sous le nom de la Première Nation Abitibiwinni, est située à environ 3 kilomètres d’Amos, sur la rive ouest de la rivière Harricana. Près de 600 personnes y habitent. La Première Nation Abitibiwinni est dirigée par un conseil composé d'une cheffe, d'un vice-chef et de trois conseillers qui sont élus selon la coutume locale. La nation anicinape Abitibiwinni possède encore aujourd'hui un titre aborigène sur son territoire ancestral qu'elle nomme « Abitibiwinni aki ».