Samedi, 7 septembre 2024

Santé mentale: sensibilisation dans la LHJMQ

Publié:
Joanie Duval
Joanie Duval
Journaliste
Photo: Jean Lapointe
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La LHJMQ s’allie pour une 10e année avec l'Association canadienne pour la santé mentale ainsi que l'Association québécoise de prévention du suicide pour sensibiliser la population sur les enjeux de santé mentale, dans le cadre de son programme Parlons-en.

Une série de matchs spéciaux, à laquelle tous les clubs prendront part, a débuté le 18 janvier dernier à Saint John.

Les Foreurs de Val-d’Or tiendront leur joute spéciale le 9 février prochain alors qu’ils se mesureront à l’équipe d’Acadie-Bathurst, tandis que pour les Huskies de Rouyn-Noranda ce sera le 2 mars lors d’un match contre Chicoutimi.

« Notre match du 2 mars sera en partenariat avec la Fondation Martin-Bradley (organisme qui vise l’amélioration de la qualité de vie des personnes affectées par la maladie mentale). Ils feront la mise au jeu protocolaire et donneront des pamphlets de sensibilisation aux maladies mentales dans l'entrée de l'aréna », a précisé Vincent Danis, responsable des communications pour les Huskies de Rouyn-Noranda.

Parlons-en de santé mentale

Le programme Parlons-en de la LHJMQ est destiné à sensibiliser et fournir des outils aux joueurs et au personnel de la ligue concernant les enjeux de santé mentale et le suicide.

Le but du programme est de déstigmatiser les problèmes de santé mentale et de favoriser la discussion sur le sujet.

« Nos joueurs sont privilégiés, mais ils ne sont pas pour autant à l’abri de problèmes de santé mentale. Personne n’est à l’abri, en fait. Et en 2024, il faut en parler. Un des objectifs de ce programme est entre autres de donner à nos joueurs des moyens de reconnaître les premiers signaux évoquant des problèmes de santé mentale non seulement pour eux, mais aussi pour leur entourage. Le programme Parlons-en est fondamental pour nos joueurs et membres du personnel afin de démystifier et normaliser les problèmes de santé mentale et, ainsi, en faciliter les discussions autour des problématiques auxquels chacun peut faire face », a souligné Martin Lavallée, adjoint au commissaire.