Dimanche, 8 décembre 2024

Une soupe populaire pour la justice sociale

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Joanie Duval
Joanie Duval
Journaliste
Installations sanitaires du nouveau refuge de la Maison du Soleil Levant, devant lequel se tiendra la soupe populaire. Photo: Tirée de la page Facebook de l'organisme.
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Quatre organismes témiscabitibiens souligneront la Journée mondiale de la justice sociale avec une soupe populaire qui se tiendra devant le nouveau refuge pour personnes en situation d’itinérance de la rue Perreault à Rouyn-Noranda, demain (mardi 20 février) de 11h30 à 12h40.

Le Regroupement en éducation populaire en Abitibi-Témiscamingue (RÉPAT), la Maison du Soleil Levant, la Ressourcerie Bernard-Hamel ainsi que l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT) unissent donc leur voix avec d’autres groupes de la province pour dénoncer l’effritement du filet social et demander à Québec d’investir plus dans son prochain budget pour freiner la pauvreté qui s’accentue toujours.

« Il est plus que temps que la CAQ cesse sa complaisance envers la classe affaires et s’occupe des problèmes qui précarisent une part de plus en plus grande de la population », a clamé Christian Milot du RÉPAT.

La soupe populaire permettra de mettre en lumière les insécurités grandissantes auxquelles les ménages québécois doivent faire face en lien avec le logement, l’alimentaire et l’accès aux services sociaux entre autres.

« Le désinvestissement chronique des gouvernements dans le logement social et le manque de volonté réelle de la part de la CAQ à mettre sur pied un programme autoportant et pérenne pour la construction de logements hors marché en plus d’adopter des lois qui font reculer le droit des locataires nous amène aujourd’hui à une pénurie de logements et à une crise de l’abordabilité sans précédent », a indiqué Marc-André Larose de l’ALOCAT.

Même son de cloche à la Maison du Soleil Levant qui a dû doubler sa capacité d’hébergement avec l’ouverture d’un nouveau refuge au centre-ville de Rouyn-Noranda. La banque alimentaire de la Ressourcerie Bernard-Hamel a également constaté une hausse préoccupante des demandes d’aide alimentaire.

« Il y a plus de demandes d’aide alimentaire de la part d’étudiants et de personnes salariées travaillant à temps plein. Nous peinons à combler les besoins croissants », a affirmé Nathalie Larose Jolette de la Ressourcerie Bernard-Hamel.

D’autres groupes tiendront également en simultané des actions à Montréal, Trois-Rivières, Joliette, Sherbrooke, Saguenay, Victoriaville et Québec.