Mardi, 22 octobre 2024

Abitibi-Ouest: un regroupement incendie qui a fait ses preuves

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Joanie Duval
Joanie Duval
Journaliste
Luc Goudreau, directeur du service de sécurité incendie et de sécurité civile de La Sarre. Photo: Ville de La Sarre
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Le regroupement incendie de La Sarre, qui a vu le jour au début de l’année, a dû tester la force de sa collaboration entre casernes dès ses débuts avec deux incendies majeurs de nature accidentelle en mai et juillet derniers.

La communauté lasarroise a d’abord été secouée au printemps par l’incendie du bâtiment abritant l’entreprise Amison et le restaurant Chez Bordy, puis en juillet le centre-ville de La Sarre a été touché durement par le brasier qui a réduit en cendre 15 logements et 13 unités commerciales. Sans compter les nombreux incendies mineurs qui se sont déroulés dans l’une ou l’autre des municipalités protégées par le regroupement.

« Il y a quelque chose de paradoxal dans le fait qu’on investit comme jamais en prévention des incendies, notamment avec l’embauche d’un préventionniste à temps plein depuis janvier 2024 et par l’augmentation de nos visites de prévention par les pompiers, mais qu’on doit combattre plus d’incendies d’envergure qu’à l’habitude », a déclaré Luc Goudreau, directeur du service de sécurité incendie et de sécurité civile de La Sarre.

Ces événements, bien que malheureux, ont permis de mettre en lumière l’importance « de pouvoir compter, non seulement sur les pompiers de la caserne de La Sarre pour combattre les incendies, mais également sur ceux des casernes de Dupuy, Macamic, Poularies, Sainte-Hélène-de-Mancebourg, Gallichan et de Duparquet. »

« Cela a fait une différence, lors de nos deux derniers incendies majeurs, de pouvoir collaborer avec des pompiers provenant de plusieurs de nos casernes qui sont arrivés équipés de la même façon et qui travaillent tous de la même façon parce qu’ils sont formés de la même façon. À défaut d’avoir pu limiter les pertes matérielles comme on l’aurait voulu à cause de la nature des interventions, je suis content de constater qu’il n’y a eu aucun citoyen blessé et que seulement deux pompiers ont subi des blessures mineures lors de ces deux incendies. Les risques de notre métier étaient pourtant très présents », a ajouté Luc Goudreau.

La Ville de La Sarre a tenu à souligner l’initiative d’un groupe de pompiers de Sainte-Germaine-Boulé et d’un second groupe de pompiers de Macamic qui sortaient du cinéma le soir du 21 juillet dernier, et qui ont participé aux premières manœuvres, notamment à l’évacuation des locataires, lors de l’incendie du centre-ville lasarrois.

« Ils ont été rapide d’esprit, ils ont maintenu leur sang-froid et ils ont fait leur travail de pompiers même lorsqu’ils n’étaient pas en devoir. Ces gars-là ont probablement sauvé la vie de certains des locataires en procédant à l’évacuation rapide des logements puisque la chaleur était déjà très intense à notre arrivée et la fumée devenait de plus en plus dense à chaque minute », a relaté Luc Goudreau.

Le regroupement incendie de La Sarre dessert en Abitibi-Ouest les municipalités d’Authier, Authier-Nord, Chazel, Clermont, Clerval, Duparquet, Dupuy, Gallichan, La Reine, La Sarre, Macamic, Poularies, Rapide-Danseur et Ste-Hélène-de-Mancebourg.

Photo: Ville de La Sarre