Alors que les négociations bloquent sur leurs salaires, les travailleurs de l’entreprise amossoise Acier Leroux ont fait savoir à leur employeur qu’ils se dirigeaient vers la grève.

Les 16 syndiqués, membres de la section locale 4796, ont adopté à l’unanimité un mandat de grève samedi dernier. Le mandat sera exercé « au moment jugé opportun ».

Ce moment se rapproche, alors que les travailleurs d’Acier Leroux estiment avoir perdu au moins 10 % de pouvoir d’achat au cours des cinq dernières années. 

« La moindre des choses, quand on travaille, c’est de ne pas s’appauvrir. C’est juste normal de nous payer à notre juste valeur. Si l’employeur ne révise pas ses positions, il précipite la grève », a fait valoir Maxime Louette, président de l’unité syndicale.

« Non seulement les salaires n’ont pas suivi l’inflation, mais en plus nos membres sont considérés comme des journaliers, au bas de l’échelle, alors qu’ils font des tâches plus complexes », a souligné pour sa part la représentante syndicale des Métallos, Sonia Charrette.

L’atelier Acier Leroux effectue principalement des commandes de pliage et de coupe d’acier pour des entreprises régionales, dont plusieurs entreprises minières. 

Pour le moment, aucune autre journée de négociations n’est prévue avec l’employeur.