Samedi, 23 novembre 2024

Des actes sexuels en public mènent à une enquête criminelle

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Équipe MédiAT
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Poste principal de la Sûreté du Québec de la MRC de la Vallée-de-l'Or. Photo: Archives MédiAT
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Une photo partagée sur les médias sociaux cette semaine a mené à l’ouverture d’une enquête criminelle pour des actions indécentes en public qui se seraient produites lundi dernier à Val-d’Or.

Sur l’image on pouvait constater que deux personnes se livraient à des activités de nature sexuelle aux abords de la 3e avenue, près de la rue Giguère.

La Sûreté du Québec a confirmé que « les personnes représentées sur les photos sont identifiées et seront rencontrées ultérieurement ». L’enquête se poursuit.

D’ailleurs, les enquêteurs sont à la recherche de témoins oculaires de la scène. Dans ce cas, c’est possible de contacter avec la centrale de l'information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Conséquences possibles

Avoir des relations sexuelles en public peut mener à des accusations criminelles sous des chefs, par exemple, d’actions indécentes, d’exhibitionnisme et de nudité.

L’organisme sans but lucratif montréalais RÉZO, qui offre des services d’éducation et de prévention du VIH et des autres ITSS dans un contexte de promotion de la santé globale des hommes et personnes trans, explique sur son site Web que les conséquences peuvent varier d’une infraction à une autre.

« Plusieurs facteurs pourront être pris en considération lors du jugement, par exemple, le contexte, le lieu, la présence de mineur(s), est-ce que c’était la première infraction ou une récidive, etc. En fonction du jugement, la personne accusée pourrait se voir attribuer une peine, variable d’une accusation à l’autre, d’emprisonnement allant de 30 jours à 2 ans, de travaux communautaires, une amende et voire une période de probation en lien avec l’acte commis », a notamment indiqué l’organisme sur la page dédiée au sujet.