Jeudi, 21 novembre 2024

La MRC d'Abitibi demande la modernisation du bloc opératoire de l'Hôpital Hôtel-Dieu d'Amos

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Équipe MédiAT
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Hôpital Hôtel-Dieu d'Amos. Photo: Archives MédiAT
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Les élus municipaux de la MRC d’Abitibi s’inquiètent de l’absence de mention du bloc opératoire de l'Hôpital Hôtel-Dieu d'Amos dans les plans de réfection du centre hospitalier.

La MRC d’Abitibi a indiqué que ces préoccupations prennent racine dans la désuétude des infrastructures médicales de l’hôpital amossoise, notamment celles du bloc opératoire, ce qui compromettrait non seulement l'efficacité des soins, mais aussi la sécurité des patients.

Les maires et mairesses de la MRC d'Abitibi ont donc adopté à l’unanimité une résolution lors de la dernière table des conseillers de comté pour souligner l'importance urgente de moderniser le bloc opératoire du centre hospitalier, au même titre que l'urgence et les soins intensifs, tel qu’annoncé dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2024-2025.

La MRC d’Abitibi souligne qu’« aucune annonce n'a encore été faite concernant la modernisation du bloc opératoire » et que « cette omission a des répercussions directes sur la capacité de notre centre hospitalier à attirer la relève médicale, et menace de compromettre la qualité des soins de santé offerts à la population ».

« La MRC d'Abitibi considère que l'ajout du bloc opératoire au projet de modernisation est une nécessité pour assurer la qualité des soins de santé en région. En tant que centre régional de traumatologie, l'Hôpital Hôtel-Dieu d'Amos joue un rôle crucial pour la population de l'Abitibi-Témiscamingue.  L'intégration du bloc opératoire dans le projet de réfection de l'urgence et des soins intensifs est donc essentielle pour garantir des soins de proximité de haute qualité et la sécurité des patients », a martelé Guy Baril, préfet suppléant et maire de Landrienne.

« Les élus de la MRC d'Abitibi s'impatientent; les choses doivent bouger, et vite ! Nous pressons le Gouvernement du Québec de prendre des mesures immédiates pour inclure le bloc opératoire dans le projet de modernisation. Ce geste est crucial, non seulement pour répondre aux attentes de la population locale et régionale, mais aussi pour éviter que celle-ci ne doive parcourir plus de 600 kilomètres pour accéder à des soins spécialisés lorsque ceux-ci ne sont pas disponibles localement », a ajouté le préfet de la MRC d'Abitibi, Sébastien D'Astous.

Rappelons qu’en février dernier, la MRC d'Abitibi avait déjà exprimé ses préoccupations à l'égard de la fin des services de chirurgie vasculaire dans la région, qui selon elle fragilise le système de santé local et ajoute aux difficultés de recrutement de spécialistes en Abitibi-Témiscamingue.