Il y avait foule au Complexe Sportif Desjardins d’Amos du 12 au 16 février, alors qu’environ 9000 personnes ont assisté à la 60e édition du Tournoi National M-18. Selon son président, Michel Lavoie, la présence d’équipes amossoises lors de deux finales et la présentation d’un match des Forestiers ont permis à l’événement de remplir l’aréna trois soirs de suite.
Troisièmes au classement de la saison régulière, les Comètes d’Amos ont remporté la finale AA face au Filon D1 de Val-d’Or. Dans la classe A, Fondation l’Ami Honda de Rouyn-Noranda a défait Alarme La-Sar pour s’emparer du titre, alors que Usinage Laquerre et Fils de Rouyn-Noranda a mis la main sur la victoire chez les B contre la formation amossoise Autobus Harricana.
60e anniversaire
Durant la fin de semaine, le public a pu se rafraîchir la mémoire en admirant des photos d’archives du tournoi. L’organisation a également organisé un 5 à 7 retrouvailles avec d’anciens bénévoles et membres du conseil d’administration.
Si seulement 6 équipes étaient inscrites à la première édition en 1962, elles étaient 25 cette année, dont 21 de l’Abitibi-Témiscamingue, une de Saint-Lin-Laurentides et trois de l’Ontario (Hearst, Timmins, Kapuskasing). Sans oublier la présence remarquée d’une équipe féminine témiscabitibienne.
Les habitués du tournoi se souviennent encore des éditions accueillant 42 équipes dont certaines provenant de l’étranger. « C’est plus difficile aujourd’hui de faire de gros tournois comme dans le temps et de convaincre les clubs de Montréal et de Québec de venir, explique Michel Lavoie. C’est cher de se déplacer jusqu’à Amos. »
Bénévole d’exception
Le prix Régis d’Amours a été remis à Caroline Racicot pour souligner ses 22 ans d’implication. « Au début, elle était ambassadrice pour accompagner les clubs de l’extérieur, rappelle le président. Ensuite, elle est devenue préposée à la sécurité. Elle nous appelle chaque année pour s’impliquer. »
Président passionné
Fils d’Édouard Lavoie, cinquième président du tournoi, Michel Lavoie a grandi avec l’événement. « À huit ans, j’aidais ma mère qui était secrétaire du tournoi en faisant le messager. Quatre ans plus tard, je suis devenu chronométreur. Ensuite, j’ai arbitré pendant une bonne décennie et je suis membre du C.A. depuis 22 ans. »
Il envisage d’ailleurs poursuivre son implication. « On est une belle gang. J’ai demandé à être encore président l’an prochain et personne ne s’est opposé à l’idée. Je me vois continuer longtemps. »
